De Bach à Barbara, d’Aznavour à l’Opéra de Paris, il était une fois François Rabbath, l’homme-contrebasse le plus fascinant qui revisite les suites pour violoncelle de Bach… à la contrebasse !

L’avant et l’après François Rabbath. La contrebasse n’a plus été véritablement la même lorsque ce désormais octogénaire s’est emparé de cet instrument qu’il a tout bonnement révolutionné. Coup d'archet unique et charisme irrésistible, Rabbath aura pris dans le filet de ses quatre cordes bien des musiciens, bien des styles. A l'âge d'or de la chanson française, c’est lui qui accompagne les Aznavour, Brel et autres Barbara. Interprète et compositeur éclectique, c’est lui encore qui créé sa méthode d'apprentissage de la contrebasse, véritable référence outre-Atlantique. Sous son influence, elle s'émancipe pour devenir un instrument soliste à part entière, au même titre que le violoncelle. Loin de s’essouffler ou de manquer d’inspiration, François Rabbath signe aujourd’hui au disque l’ascension d’un nouvel Everest : les suites pour violoncelle seul à la contrebasse de Jean-Sébastien Bach ! « Au départ, ça n'était pas pour les jouer en public, uniquement pour les travailler et faire des progrès à la contrebasse. J'adorais musicalement ces suites et je voulais les jouer pour progresser. Le classique, je l'ai toujours étudié à la maison ; je jouais du jazz pour gagner ma vie. Je n'ai jamais eu de modèle, j'ai toujours fait ce que j'avais envie de faire. J'ai voulu être virtuose - non pas pour me servir de la musique, montrer ma virtuosité, non, je voulais mettre cette virtuosité au service d'une belle note ! Bach m'a donné la maturité. » Comment ce projet a mûri en lui ? Quels souvenirs garde-t-il de ces années d’âge d’or de la chanson française comme de son passage à l’Opéra de Paris ? Le temps d’un podcast, Rabbath raconte sa vie en musique, vie qui débuta le 12 mars 1931 à Alep en Syrie…

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