Il n’y pas que la Bonne du curé dans la vie d’Annie Cordy. Rencontre avec la fantaisiste, octogénaire pour l’état civil mais adolescente dans sa tête comme dans son corps, à l’occasion de la sortie de son premier album studio en quatorze ans.

Annie Cordy et tout est dit. Une institution à elle seule. A 84 ans passés, la mère de la Bonne du curé et de Tata Yoyo est retournée en studio – la première fois depuis 1998 – pour enregistrer un nouvel album, Ça me plait… Pourvu que ça vous plaise, pour lequel ses amis Charles Aznavour, Jean-Lou Dabadie, Alice Dona, Gilbert Montagné et bien d’autres, lui ont prêtée leur plume. Ses aficionados le savent bien, le grand public un peu moins, mais ce sont plus de 700 chansons que la baronne belge à gravé tout au long de sa carrière. Baronne oui, depuis 2004, lorsque son roi, Albert II, lui a offert les lettres patentes accordant à Léonia Cooreman – son vrai nom – concession de noblesse personnelle avec le titre personnel de baronne… Depuis son arrivée à Paris en 1950 comme meneuse de revue du Lido, Annie a fait de sa vie une fantaisie à l’infini. Fantaisie que les années n’ont guère détériorée et énergie que le temps n’a pas ébranlée. Le temps d’une vidéo podcast, Annie Cordy évoque ce nouvel album, cette Bonne du curé qui lui colle parfois trop à la peau et revient aussi sur ses belles prestations dramatiques sur grand écran aux côtés de Jean Gabin et Simone Signoret dans Le Chat et même de Charles Bronson qu’elle ne porte guère dans son cœur, dans Le Passager de la pluie...

Annie Cordy : interview vidéo Qobuz

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