Le Festival de Saint Denis se déroulera cette année du 7 juin au 5 juillet et proposera dans le décor gothique exceptionnel de la Basilique de Saint Denis une série de concerts symphoniques, lyriques ainsi que des créations originales. L’événement réunira un casting alléchant dont font notamment parti Vincent Dumestre, Jos Van Immerseel, Murcof, Kristjan Järvi, Semyon Bychkov, Richard Galliano, Myung Whun Chung, Khatia Buniatishvili, David Afkham, Yoel Levi…
La programmation, qui prône la diversité et l’originalité, s’attèlera à démontrer que le souffle de l’histoire traverse les grandes œuvres musicales et que la musique est un dialogue constant.
Zoom sur trois temps fort de l’édition 2011
MARDI 7 JUIN, Basilique Cathédrale, 20h30 :
Le festival ouvrira en majesté avec deux Te Deum, motet à la gloire du seigneur : ceux de Charpentier et de Lully. Le Poème Harmonique, dirigé par Vincent Dumestre, accompagné du chœur de chambre Les Cris de Paris emmené par la soprano Amel Brahim Djelloul seront réunis pour présenter ces musiques d’apparat, reflet du pouvoir et miroir de la figure de Louis XIV. Le faste, la pompe et la solennité sont ainsi de mise pour magnifier et glorifier le règne de ce dernier. Le Te Deum de Charpentier fut composé vers 1690 pour la victoire de Steinkerque, tandis que celui de Lully, a été écrit pour le baptême d’un fils du compositeur dont le roi était le parrain. Louis XIV le trouva si beau qu'il le choisit pour les noces de sa nièce avec Charles II d'Espagne.
JEUDI 9 JUIN, Basilique Cathédrale, 20h30
Autre temps fort du festival, et changement radical de répertoire pour Latina America. L’artiste originaire de Tijuana, Murcof, présentera sa nouvelle création, une rencontre entre les musiques traditionnelles des indiens huichol de l’ouest du Mexique et la musique électronique la plus actuelle pour un résultat atypique. Le Quatuor Debussy accompagné d’un bandonéon proposera quant à lui un détour par l’Argentine avec des œuvres de Piazzola et Golijov.
MARDI 14 JUIN, Basilique Cathédrale, 20h30
Au cœur de la soirée du 14 juin, les Etats-Unis, de New York à San Francisco, des années folles à aujourd’hui. Le jeune et talentueux Kristjan Järvi, à la direction du Gstaad Festival Orchestra et accompagné de la pianiste vénézuélienne Gabriela Montero met à l’honneur John Adams avec ses Chairman Dances inspirées de son très célèbre Nixon In China et en création française la Doctor Atomic Symphony tirée de son opéra commandé en 2005 par l’opéra de San Francisco Ce portrait des Etats-Unis se poursuit à New York avec le Manhattan de Gershwin avec sa Rhapsody In Blue, concerto pour piano virtuose teinté de jazz et le swing d’Harlem de Duke Ellington.