L’histoire a commencé avec les Rita Mitsouko. Et depuis 1987, La Cigale, dans le 18e arrondissement de Paris, s'impose comme une des salles de concert parisiennes la plus appréciée des artistes et des spectateurs. Il ne manquait plus qu'un endroit pour perpétuer les moments de plaisirs passés dans ce lieu. C’est désormais chose faite!
Le Café La Cigale, vient en effet se greffer à côté de la salle de spectacle. Un endroit dont la décoration a été prise en charge par Philippe Starck ayant dessiné 23 ans plutôt, La Cigale. Le créateur, designer et architecte français a retrouvé ainsi de vieux complices dont Emmanuel de Buretel, patron du label Because et co-propriétaire de La Cigale, et Assaad Debs, directeur de la société de production de spectacles Corida, pour dessiner cette nouvelle histoire. Nouveaux partenaires de cette entreprise, Olivier Marzetto (Café Etienne Marcel) et Thierry Costes (fils de Gilbert Costes et neveu de Jean-Louis Costes, pour lequel Starck avait conçu le célèbre Café Costes...) amènent une expertise hôtelière ayant fait ses preuves dans le classicisme de pointe (le Germain, Thoumieux) autant qu’à l’avant-garde du genre (l’Hôtel Amour, le cinéma Paradisio)…
L'identité visuelle quant à elle, a été crée par le graphiste et DJ Uncle 0, célèbre pour ses soirées Toxic et ses compilations Shaolin Soul. La musique, bien sûr, vivra comme chez elle au Café La Cigale. Un long bar de bois et de verre s’enfonce jusqu’à une petite scène appelée à accueillir les avant-premières de l’underground ou des mini-live surprises, retransmis, par ailleurs, sur un écran plasma géant. De grands murs gris se dressent dans la salle, tels des dazibaos (murs d'expression). A la craie, seront inscrits les évènements musicaux et le programme de La Cigale.
A l'occasion de l'ouverture officielle de ce café-restaurant, le peintre américain Phil Frost réalise, jusqu'au 24 octobre, sa première création murale en France.