Mardi 19 février, le Budos Band mettra le feu à la Maroquinerie. Un concert programmé dans l’édition 2013 du festival des Nuits de l’Alligator. Le collectif new-yorkais composé d’une bonne dizaine de musiciens portera la bonne parole (instrumentale !) de l’alliage funk, soul, jazz et afrobeat. Une décoction toujours plus puissante sur scène que sur disque…
En 2007 lors d’une interview, le sax baryton du Budos Band décrivait la musique du collectif comme de l’afro-soul, mélange de sonorités éthiopiennes et de soul 60’s. Des embardées groovy, toutes enregistrées pour le compte du label Daptones Records, meilleure écurie discographique actuelle de vraie soul vintage, abritant notamment Charles Bradley, Sharon Jones et le Menahan Street Band.
La force du Budos Band ne réside pas seulement dans l’assimilation des Tables de la Loi du genre rédigée il y a bien longtemps par Fela et James Brown mais plutôt leur potentiel à embraquer ces valeurs sur le terrain de compositions originales. Une démarche en cela plus originale et musicalement riche que celle de leurs amis Antibalas.