Vendredi 17 octobre, le Meyerson Symphony Center de Dallas, fief du Dallas Symphony Orchestra (DSO), offre à celui qui brilla dans Les Vestiges du jour et Le Silence des agneaux une grande soirée consacrée à sa propre musique : An Evening of Music With Anthony Hopkins & the DSO – A World Premiere. Le DSO jouera donc pour l’occasion des partitions écrites par l’acteur pour les films Slipstream et August ainsi que d’autres compositions originales.
Ce travail de composition n’est pas juste un simple hobby passager pour Anthony Hopkins. Le comédien est familier de la musique depuis toujours. « Je jouais du piano tout petit déjà », a-t’il expliqué dans les colonnes du Dallas Morning News. « Mais, comme tous les enfants, je n’aimais pas pratiquer. Je n’étais pas bon élève et manquais de discipline et de talent pour devenir un grand concertiste. Plus tard, à la fac, je me suis intéressé au théâtre et ai donc délaissé la musique… Vers 1955, je travaillais sur plusieurs textes de Tchékhov, Trois sœurs et Oncle Vanya, et là j’ai composé de la musique qui fut utilisé sur la bande originale. Depuis, je compose régulièrement. »
Hopkins décrit son style comme assez libre, citant ses compositeurs de prédilection : Scriabine, Debussy, Ravel et les Russes. Il ajoute en paraphrasant l’écrivain Henry Miller qui se tourna vers la peinture à la fin de sa vie : « peignez comme vous le voulez, et mourez heureux ».