De la danse, du cirque, de la musique, des acrobaties… Le moins que l’on puisse dire, c’est que Ali est un spectacle complet. Hédi Thabet avait déjà impressionné dans Rayahzone, en compagnie de son frère… Ali ! Coïncidence ? Probablement pas, ce dernier ayant participé à la conception de l'oeuvre, bien qu'il reste cette fois-ci hors des planches.
Dans ce nouveau challenge, Hédi s’accompagne de Mathurin Bolze, échappé du cirque (littéralement), et de la danseuse Artémis Stavridi. Un spectacle jubilatoire, dans lequel les béquilles d’Hédi ne sont plus une contrainte, mais un instrument servant la danse comme les acrobaties… Ali, dont le titre est complété par cette citation de René Char : «Nous sommes pareils à ces crapauds qui dans l’austère nuit des marais s’appellent et ne se voient pas, ployant à leur cri d’amour toute la fatalité de l’univers » est empreint de poésie et se révèle être une ode à l’amour et un pied de nez à l’indifférence. Le tout magistralement illustré par quatre musiciens, qui revisitent le répertoire classique grec et la musique populaire tunisienne. Une fois encore, le Théâtre de Suresnes sera, le 4 mars, l’écrin de ce spectacle hors norme.
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