Suite à la publication par Qobuz de cette réponse au banc-d'essai Qobuz/Spotify, CLUBIC a publié une intéressante réaction à notre réaction, même si nous n'en partageons pas l'avis. Vous la trouverez ici.

Le débat continue, donc. Il nous vient à l'idée que, même avec sa procédure erronée, si CLUBIC avait comparé Qobuz Premium à € 9,99 à Spotify Premium à € 9,99, nous aurions certainement remporté la comparaison, compte tenu de notre avantage documentaire, actualité nouveautés, livrets et applications - bien entendu, encore une fois pour qui s'intéresse à tout cela.

Pour comparer Qobuz HiFi à Spotify Premium à € 9,99 il faut au moins un DAC et de bonnes oreilles - et pas du tout, comme trop d'intervenants le prétendent, être un mutant question audition et un millionnaire en matériel.

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CLUBIC a récemment publié un gros travail réalisé par Aurélien Audy constituant en un Banc d’essai comparatif entre Spotify et Qobuz. Ce banc d’essai visait à répondre à la question suivante : « Est-ce que l’abonnement « Vraie Qualité CD 16 Bits / 44,1 kHz » de QOBUZ présente un avantage réel par rapport à Spotify ? ».

Nous avons été très sensibles et remercions Aurélien pour un grand nombre de points très positifs qui ont été relevés dans son article et qu’il met au bénéfice de Qobuz. En particulier à-propos de la qualité de nos applications qui sont et seront avec les API plus encore dans le futur, un point essentiel de notre travail.

Ce banc d’essai venait challenger rudement Qobuz avec l’acteur le plus solide et le plus riche du marché du streaming, Spotify. Cela nous va droit au cœur puisque Qobuz ne dispose que de 6 ingénieurs permanents contre, croyons-nous savoir, plus de 150 chez Spotify. Cette comparaison flatteuse rend, en revanche, d’autant plus dommageables les points négatifs de l’article en ce qui concerne l’avantage-son de Qobuz et donc la raison que pourraient avoir nos clients de payer un prix supérieur pour nos abonnements « Qualité CD ».

Nous serions, nous, Qobuz, « le mastodonte autoproclamé de la qualité audio ». C’est le seul point qui pourrait paraître malveillant de votre article, mais il est risible. Qobuz un mastodonte ? Par rapport à qui ? À l’argent déversé sur Deezer et Spotify ? Par rapport à iTunes ou Amazon ? Soyons sérieux, de grâce. Les moyens financiers dont a pu se doter Spotify pour développer son service ont été selon notre estimation au moins 50 fois supérieurs à ceux de Qobuz.

Nous avons choisi de répondre à plusieurs mains et collectivement : équipe audio, équipe ingestion, équipe technique, équipe usage. D'où la signature collective de cet article.

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Après plus de dix ans de dégradation des sources sonores, il est difficile de remonter le courant des nouvelles idées reçues selon laquelle la qualité de la source importe peu. Il est d’ailleurs un paradoxe extraordinaire, c’est de constater le prix élevé que les consommateurs investissent dans des casques devenus accessoire de mode, et l’absence de la moindre considération que beaucoup d’entre eux portent en revanche à la qualité de la source, du signal musical qu’ils écoutent. Peut-être que finalement la dénonciation des méfaits pour la santé du mauvais son, encore une fois récemment soulignés par « La Semaine du Son », fera bouger les choses.

Il faudrait que nous soyons des idiots, franchement, avec ce que coûtent les développements d’un service comme le nôtre, pour imaginer que nous pourrions lancer un service charlatan et le vendre plus cher avec quelque chance de succès, si nous n’apportions pas réellement un avantage net et incontestable. Mais des personnes mal informées peuvent être convaincues par vos erreurs et cela nous cause un préjudice. Le papier de Clubic vient mettre en cause en effet, le point le plus incontestable de notre service, la supériorité sonore, obtenue en outre par un travail long, patient et coûteux. Nous pensons pouvoir dire que cette assertion fera rire jaune à la fois n’importe quel ingénieur du son au fait de notre métier, mais aussi n’importe quel amateur professionnel ou occasionnel de haute-fidélité. Quant aux artistes et producteurs que nous harcelons depuis quatre ans pour obtenir d’eux des fichiers de meilleure qualité, ils pleureront de constater que leurs efforts coûteux sont ainsi foulés au pied.

Quelle que soit la bonne foi incontestable des intentions de l’auteur de l’article, il ne suffit pas d'avoir une oreille en état de marche pour bien entendre. C'est aussi une question d'habitude, d'initiation, de sensibilité, de culture, d’éducation au son. Nous avons tous des amis qui ne voient pas l’intérêt de manger autre chose que la solide nourriture du bistro pas terrible du coin de la rue, voire de chez McDo et ne seront pas vraiment sensibles à la qualité et à la fraîcheur d’une matière première, d’une cuisson, d’une sauce. C’est leur droit. En matière d’audio, les différences qualitatives ne sautent pas aux oreilles de chacun de la même façon. Mais prétendre que manger chez Troisgros ou au buffet de la gare de Vesoul ne fait pas de différence objective quant à la qualité de la nourriture, c’est nier l’évidence et le plaisir de ceux qui apprécient la bonne cuisine. Et Dieu sait que nous avons parmi nos clients des coupeurs de câbles en quatre !

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Nous allons tenter d’exposer ce qui a manqué à cet article pour réaliser un test incontestable : la méthode, le matériel, la cohérence de l’approche. Et nous vous renouvelons notre invitation à une écoute comparative sur un système adéquat chez QOBUZ, ou chez un revendeur haute-fidélité de la place.

La procédure employée par Clubic nous semble sujette à caution sur certains points que nous énumérons ci-après.

- Nous estimons que le fait de récupérer les fichiers par une opération de playback / line-in est sujet à discussion et manque de rigueur : elle entraîne une double conversion numérique / analogique et analogique / numérique qui entraîne inévitablement le non respect de l’intégrité du signal.

- Le fait de faire une captation en 24 bits / 48 kHz de signaux ayant un échantillonnage originel inférieur entraîne forcément des modifications.

- Aurélien reste assez évasif sur les modes de lectures audio proposés dans les préférences du player Qobuz, et dont les audiophiles et mélomanes avertis connaissent l’importance sur les résultats sonores. Une documentation intéressante à ce sujet a été publiée par Qobuz : Les modes de lecture logicielle

- Le dernier point, qui nous a le plus surpris dans l’analyse, c’est la différence de qualité prétendue entre un FLAC et un WAV. Rappelons qu’un fichier audio compressé en FLAC, une fois décompressé, est rigoureusement identique au fichier WAV à partir duquel il a été créé. Là encore, nous avons publié des explications depuis longtemps sur notre site : voir "Glossaire de la musique numérique".

- Clubic n’a pas non plus inclus la qualité CD sur mobile dans ses tests. C’est vraiment dommage puisque c’est un avantage unique de Qobuz. Nous travaillons en permanence à l’amélioration de ses applications, par exemple en développant actuellement une nouvelle “couche audio” pour les smartphones et les tablettes, et à la généraliser.

Ajoutons que depuis la parution de ce test, Qobuz a par ailleurs fait plusieurs annonces importantes, notamment la possibilité de pouvoir acheter un morceau à l’unité non plus seulement en qualité standard (MP3) mais désormais en qualité CD et en qualité Qobuz Studio Masters (dans quelques jours).

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Venons-en maintenant à une analyse technique détaillée réalisée par l’un des ingénieurs de Qobuz sur l’un des fichiers audio utilisés par Clubic. Cela nous mène à des conclusions sans équivoque et opposées aux résultats d'Aurelien.

La vraie qualité CD

Tout d’abord il nous semble important de rappeler la différence fondamentale entre :

- D’une part, les formats de fichiers audio qui effectuent une compression avec perte (MP3, OGG Vorbis, etc.). Ces formats cherchent tous (avec plus ou moins d'efficacité) à éliminer les données audio pour lesquelles l'oreille humaine est peu sensible. Cette compression entraîne la disparition d’une partie des données audio et il est impossible, pour un auditeur comme pour un lecteur audio, de percevoir le contenu musical tel qu’il était avant compression (puisqu’elle est destructive).

- D’autre part, les formats de fichiers sans compression (type WAV ou AIFF) ou avec une compression sans perte, c’est-à-dire lossless (FLAC, ALAC, WMA Lossless), dont le but est de restituer l’intégralité du fichier musical. À l’instar du zip, une compression sans perte (lossless) réduit la taille des données audio, sans les détruire : il s'agit d'une compression non destructive. On obtient donc en sortie un signal strictement identique au signal d’origine.

Dans le cadre de l’offre de streaming Qobuz Hi-Fi (Intégral ou Classique), nous privilégions la diffusion dans des formats Lossless, et nous nous assurons qu’aucune altération du contenu audio n’intervienne entre la réception du fichier en qualité CD fourni par la maison de disques et la mise à disposition de ce contenu chez nos clients.

Pour le prouver, nous avons récupéré le CD physique de l’album “Pursuit” de “Stuck in the Sound”, contenant le titre “Brother” ayant servi au test de CLUBIC. Le rip de cette piste nous permet d’obtenir un fichier WAV en qualité 16 bits / 44,1 kHz stéréo. Ce fichier est une copie exacte du contenu de la piste 1 du CD. A priori, il s’agit aussi d’une copie du WAV de référence obtenu par l’équipe Clubic.

Nous avons également récupéré une copie en WAV du titre “Brother” tel qu’il est présent sur les serveurs de stockage Qobuz.

(Fichier WAV issu du rip du CD “physique”, et fichier WAV issu des serveurs Qobuz)

Comparons maintenant ces deux fichiers. Le but est d’obtenir plus que des courbes semblables sur un graphique, mais une correspondance parfaite, bit à bit. On parle alors de « bit-perfect » car le signal numérique est absolument identique. Rappelons que seul un environnement numérique permet d’affirmer qu’un enregistrement est absolument identique à un autre ! C’est d’ailleurs l’un de ses avantages : entre un 0 et un 1 il n’y a pas de nuance possible !

La comparaison binaire de ces fichiers est sans appel : les deux fichiers sont strictement identiques, à l’exception de quelques octets rajoutés en début et en fin de fichier dans la version CD par rapport à la version Qobuz. Ces octets correspondent à des micro-silences inférieurs à une milliseconde, totalement imperceptibles. Ce sont eux qui expliquent la différence de taille de 2 280 octets entre les deux fichiers.

Résultat de la comparaison binaire entre la version CD et le fichier Qobuz : les 280 millions de bits sont bien identiques.

Du moment où il est bien prouvé que nos fichiers LossLess utilisés pour la qualité CD sont mathématiquement, strictement, fidèlement identiques à leur équivalent sur CD physique, toute altération du signal observée est fatalement due à un traitement effectué en aval.

Et là, oui, les causes peuvent être multiples. Cela peut se produire au niveau du lecteur audio. Au niveau du mixeur du système d’exploitation. Au niveau de la carte son ou du DAC (qui ont tous deux la même et difficile tâche de convertir les données numériques en signal analogique audible). Au niveau du matériel de restitution sonore. Sans oublier, dans le cas du test Clubic, les causes qui pourraient être liées aux procédés d’acquisition du son eux-mêmes.

Causes possibles de corruption du signal

Du décodage du fichier jusqu’à sa restitution dans des haut-parleurs (ou dans notre cas à l’acquisition du signal pour analyse), il existe de multiples facteurs pouvant amener à la corruption du signal audio. Après lecture du test effectué par l’équipe Clubic, nous avons relevé plusieurs irrégularités qui nous semblent fondamentales :

En aucun cas le signal ne doit subir ni ré-échantillonnage destructif (44,1 kHz => 48 kHz) ni changement de résolution (16 bits => 24 bits). Dans la plupart des cas, une opération de ce type détériore irréversiblement le signal.

Un ré-échantillonnage possible effectué par le système d’exploitation

Du décodage à l’acquisition, le signal doit rester numérique. Le passage par une entrée line-in, qui implique une double conversion numérique/analogique et analogique/numérique, corrompt le signal.

Les pilotes audio intégrés à Windows, que ce soit MME/WinMM, DirectSound ou WASAPI (en mode non exclusif), ne restituent pas le signal de façon bit-perfect. Mal configurés, ces pilotes ré-échantillonnent le signal. Dans tous les cas, ils mixent plusieurs entrées, appliquent un gain, voire appliquent des traitements spécifiques au signal :

L’interface de playback effectue une acquisition en aval de la chaîne, après les traitements cités ci-dessus. Si elle peut convenir pour comparer les qualités de deux signaux compressés (tant qu’ils ont les mêmes échantillonnage et quantifications), elle ne permet pas d’affirmer qu’une lecture est lossless ou non. Dans le cas contraire nous aurions des courbes parfaitement identiques entre la qualité CD Qobuz et le WAV de référence.

Seul le “streaming kernel” permet de contourner tous les traitements effectués par le système d’exploitation. Le mode exclusif de WASAPI ou un système ASIO permet de faire du streaming kernel. Pas le mode DirectSound.

Si l’enregistrement analysé est limité à 44,1 kHz, l’analyse des fréquences au-delà de 22 050 Hz n’a pas d’intérêt (cf. le théorème de Nyquist-Shannon). La présence de fréquences au-delà de 22 050 Hz dans les graphiques fournis par Clubic ne sont que la traduction des corruptions du signal dues au ré-échantillonnage, et surtout les artefacts résultants de la méthode de transformée de Fourier utilisée. À titre informatif voici une analyse fréquentielle d’un unique signal 44,1 kHz “upsamplé” en 48 kHz, et obtenue via différents procédés d’analyse :

Trois courbes pour trois fenêtres de transformée de Fourier... le signal d’origine est pourtant identique !

Notre test

Nous avons comparé le signal issu du rip d’un CD physique, à celui de l’écoute de la piste “Brother” effectuée depuis le Qobuz Desktop.

Nous avons également comparé ces deux signaux à la sortie obtenue avec Spotify configuré en lecture haute-qualité. L’ordinateur est sous Windows 7 et dispose d’une carte son IDT d’entrée de gamme.

Plutôt que d’enregistrer la sortie audio analogique ou l’interface de playback, nous avons installé un pilote audio virtuel en mode kernel, qui capture le son issu des wave lines dans lesquelles écrivent les applications Windows. Comme nous n’avons pas capturé le son en mode user, le signal subit donc un prémix (mais pas d’application de gain car nous avons réglé le volume des wave lines à 100%, soit 0 dB). Toutefois la capture se situe avant passage dans la “master line”, ce qui permet d’avoir un signal très proche de la perfection, avant traitement par le système d’exploitation, le pilote audio et la carte son.

Bien sûr, le Qobuz Desktop est réglé en qualité CD, avec volume à 0 dB, et la sortie réglée sur DirectSound. À noter que nous avons reproduit le test en choisissant WASAPI (non exclusif) comme sortie audio, et que nous avons obtenu exactement les mêmes résultats.

Une fois la capture effectuée, nous effectuons une analyse de fréquence au moyen d’Adobe Audition CS5.5, sur la moyenne des deux canaux. L’échelle est linéaire et la fenêtre employée pour la transformée de Fourier est celle de Blackmann-Harris.

Le résultat de cette capture est sans appel : les courbes issues du Qobuz Desktop du WAV de référence (à l’origine légendé en bleu sur le graphique ci-dessous) sont absolument superposées. Nous retrouvons bien notre signal Lossless tel qu’il nous a été fourni par la maison de disques :

Comparaison des analyses fréquentielles des différents signaux

Zoom sur les hautes fréquences

Comparaison des signaux lossless et Spotify HQ

Enfin, pour ce qui est du MP3, contrairement aux compressions sans perte, les formats avec perte ont différents codecs existants qui varient selon l’environnement applicatif.

L’opération de décodage du flux MP3 d’un player web dépendra par exemple du navigateur et de la technologie de lecture utilisée (Flash, HTML5, etc.). Une application desktop a donc un codec MP3 différent d’un player web, ce qui peut donner lieu à des différences dans la restitution d’un même fichier MP3.

Cette différence dans les codecs s’applique également aux systèmes d’exploitation mobiles type Android ou iOS. Qobuz travaille constamment à l’amélioration des performances des codecs dans son environnement applicatif. Et pour une évaluation plus complète, il aurait été intéressant d’inclure notre player web (dans ses différents modes de lecture) dans les tests.

Notre Conclusion

Cette démonstration technique factuelle est sans appel, elle prouve bien qu’il n’y a pas de différence entre le signal issu du FLAC dans Qobuz Desktop et celui du WAV issu d’un CD physique. Elle remet donc en cause le protocole de Clubic et toute une partie du test.

Le problème principal selon nous est qu’au-delà de générer des graphiques inexacts, Aurélien n'entend pas ce qu'il voit avec son logiciel ! Et n’a pas fait la comparaison sur une installation un peu correcte. Et surtout, avec des enceintes et non au casque, aussi bon soit-il. Nous l’avions invité à venir faire ce test chez Qobuz avant parution de son article – et non ! nous n’avons pas dans notre palais de mastodonte du 19e arrondissement parisien que du matériel qui coûte des fortunes !

À propos du ressenti qualitatif au casque par rapport à l’écoute sur enceintes, il est certes plus flagrant sur des enceintes. Mais on peut bien sûr, et très clairement entendre la différence entre un MP3 et un ALAC importé dans l'appli Qobuz sur iOS avec un bon casque et un smartphone, tout dépend de la sensibilité de chacun. Notre boss Riesel nous dit passer des heures dans le train avec son casque Focal – Qobuz, et importer en Qualité CD, pas pour frimer, mais simplement parce qu’il est sensible, et même allergique à la compression destructive qui lui gâche le plaisir, quelle que soit la musique, et même quand il écoute du Serge Lama toute la journée comme c’est le cas actuellement !

On pourrait, sans abuser, mentionner aussi que les morceaux choisis ne sont peut-être pas ceux qui souffrent le plus d’un traitement par compression. En effet, selon les caractéristiques propres d’un morceau (richesse harmonique, dynamique, diversité de timbres, variété de fréquences…), ce dernier sera plus ou moins affecté par la compression destructive.

Finissons par radoter ce que nous avons toujours dit :

On peut tout à fait profiter d’un son dématérialisé HD avec un ordinateur basique comme source, et un bon convertisseur numérique/analogique (également designé sous l’abréviation « DAC » : Digital-to-Analog Converter) qui va contourner la carte son souvent médiocre de l’ ordinateur, branché avec un cable de bonne qualité à une bonne “vieille” chaîne, pour lire des fichiers de haute et très haute qualité et ainsi "re-découvrir" son système, aussi peu HIFI soit-il. Nous l’avons dit, nous le répétons encore une fois.

Le coût ? Donc, à partir de 100 euros + un bon câble, pour passer à la musique en ligne haute-qualité avec un matériel pré-existant !

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