QIBUZ / Lundi 17 août 2015

• Flea et les abeilles

On savait le bassiste des Red Hot Chili Peppers toujours prêt à dérouter ses fans et cette nouvelle ne fera qu’étoffer son statut de musicien à part. Flea a en effet installé trois ruches de 60.000 abeilles chacune (oui cela fait bien 180.000 bestioles) dans son jardin ! Tracassé par le déclin de l’espèce de ses amies noires et jaunes et des conséquences écologiques dramatiques qui en découlent, le musicien californien s'est mis à l'apiculture depuis plusieurs semaines. Ce qui ne l’a pas empêché d’enregistrer actuellement avec ses camarades le prochain opus des Red Hot Chili Peppers qui devrait être produit par Danger Mouse.

• Callas, le biopic

Annoncé au moment du dernier Festival de Cannes, le biopic consacré à Maria Callas se dévoile petit à petit avec une première affiche montrant Noomi Rapace dans le rôle de la plus célèbre des cantatrices.

L'affiche de Callas de Niki Caro

Après Paz Vega, Fanny Ardant et Jane Seymour, l’actrice suédoise révélée dans Millénium sera Callas dans ce film retraçant les 18 ans de relation tumultueuse entre la chanteuse et le milliardaire Aristote Onassis. Sobrement intitulé Callas, le long métrage sera réalisé par la néo-zélandaise Niki Caro auteur de Memory And Desire (1997), Paï : l'élue d'un peuple nouveau (2003), L'Affaire Josey Aimes (2006), The Vintner's Luck (2009) et McFarland, USA (2015).

• Buddy et Billy vont au paradis...

Ce sont deux très grands noms de la country music qui ont malheureusement décidé, dans leur 78e année, d’enfiler le costard en sapin à quinze jours d’intervalle : l’as de la pedal steel Buddy Emmons, le 21 juillet, et le producteur Billy Sherril, le 4 août… Le premier restera comme un vrai révolutionnaire de son instrument qu’il embarquera également en terre jazz. Et si on entendait la pedal steel magique de Buddy Emmons derrière des maîtres country comme Ernest Tubb, Ray Price, Willie Nelson, Roger Miller, George Jones, Melba Montgomery. ou bien encore Faron Young, elle fut également audible chez Ray Charles, Bob Dylan, les Everly Brothers, Arlo Guthrie, Jerry Lee Lewis, Roger McGuinn, Gram Parsons ou bien encore Linda Ronstadt…

Son collègue de voyage pour les cieux éternels ne fit pas la même unanimité même s’il fut synonyme de gloire et de tiroir-caisse. Car les choix esthétique de Billy Sherril était tranché, ne plaisant donc pas à tout Nashville. Créateur d’un son qu’on baptisera countrypolitan (pour faire court : rendre la country music plus pop), il expédia aux sommets des charts le couple infernal de Nashville alors en perte de vitesse : George Jones et Tammy Wynette. Il régna derrière sa console durant les années 60 et surtout 70 au point qu’un encart publicitaire dans le journal Billboard indiquait : Quatre des plus grands mots dans l’industrie du disque : produit par Billy Sherrill. Sa méthode lorgnait aussi bien vers celle de Phil Spector pour la pop que de Chet Atkins et Owen Bradley pour la country, ces deux derniers ayant déjà tenté d’assouplir la rudesse du son honkytonk pour toucher un plus large public. Résultat : entre les mains de Billy Sherrill, la pedal steel et le fiddle étaient souvent remplacés par une luxuriante section de cordes et un beau millefeuille d’overdubs. Comme comme pour le mythique, grandiose et grandiloquent He Stopped Loving Her Today de George Jones :

• L’élève Meryl Streep et le professeur Neil Young

Pour être parfaite en rock star vieillissante dans le nouveau film de Jonathan Demme intitulé Ricki And The Flash et qui sortira sur les écrans français le 2 septembre, Meryl Streep a passé six mois à apprendre la guitare. Histoire de ne pas faire les choses à moitié, la comédienne s’est trouvée un prof de taille en la personne de… Neil Young ! Dans cette vidéo du Jacob Burns Film Center, le Loner lui explique donc l’art de la distorsion :

• From Liverpool to Alabama…

Lors du rappel de son gargantuesque concert du 31 juillet au Grant Park de Chicago, dernier concert de sa tournée 2015, Paul McCartney n’a pas entonné seul le mythique Get Back des Beatles puisqu’il a invité sur scène la charismatique Brittany Howard du groupe Alabama Shakes, auteur de l’explosif Sound And Color, paru en avril dernier :

• Riccardo succède à Claudio

L’an prochain et pour cinq années, Riccardo Chailly sera le nouveau directeur musical de l'Orchestre du Festival de Lucerne. Le chef italien succédera à Claudio Abbado disparu en janvier 2014. En poste à la Gewandhaus de Leipzig depuis 2005 et à la Scala de Milan depuis janvier dernier, Chailly prendra la tête de cet ensemble créé en 2003 et dirigera au festival en août 2016 pour la première fois avec la Symphonie n°8 de Mahler. L'été dernier, Andris Nelsons avait assuré l'intérim en dirigeant deux concerts Brahms conçus par Abbado. Le directeur artistique Michael Haefliger a commenté son choix : « Arturo Toscanini a créé cet orchestre symphonique unique au monde en 1938, Claudio Abbado l'a rétabli en 2003 et l'a fait connaître dans le monde entier. Riccardo Chailly sera le troisième grand chef d'orchestre italien à le diriger. En tant qu'exceptionnelle personnalité artistique, il contribuera lui aussi à renforcer les points forts de l'orchestre. » Chailly avait fait ses débuts à l’âge de 18 ans comme assistant d’un certain Claudio Abbado…

• Big Bercy

20.300. C’est le nouveau nombre de places que proposera prochainement le POPB, Palais Omnisport de Paris Bercy, contre 17.000 auparavant. Après deux années de travaux, la nouvelle salle comptera 19.000 places pour les concerts de U2 en novembre. De plus, la salle change de nom pour devenir l'Accor Hôtels Arena POPB, la salle polyvalente étant associée au groupe hôtelier sans que le montant de la somme investie par Accor n'ait été révélée…

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