Samedi 23 janvier à 19h, rendez-vous dans la [Salle de concerts numérique->http://www.digitalconcerthall.com/tickets/?a=qobuz&c=true] de Philharmonique de Berlin pour l'hebdomadaire concert diffusé en direct

En 1892, un an avant de composer sa Symphonie « du Nouveau Monde », Dvořák s’essaye à la mise en musique « pure » d’un personnage tragique, en l’occurrence Othello ; l’ Ouverture de concert Othello qui en naît est le troisième et dernier volet de sa trilogie « Nature, vie et amour » et dont les deux premiers sont Dans la nature et Ouverture de carnaval. C’est avec cet Othello que Daniel Harding commence son concert avec le Philharmonique de Berlin, diffusé en direct le samedi 23 janvier à 19h dans la Salle de concerts numérique. Il poursuit avec le Deuxième concerto pour violon de Magnus Lindberg, l'un des rares compositeurs contemporains à avoir intégré une partie de l'immédiateté émotionnelle est romantique bohème, quand bien même il est purement Finlandais. Il affectionne les gestes puissants et les tempi rapides ; ses partitions à haute densité d’écriture vibrent avec le mouvement intérieur et transmettent l'énergie physique contagieuse. Cela dit, le concerto fait appel à un orchestre symphonique relativement modeste. Au violon pour cette soirée berlinoise, on retrouvera Frank Peter Zimermann, un grand habitué du Philharmonique de Berlin et dont la dernière apparition berlinoise date de mai dernier...

Un bout de la partition de Mémoriale : presque classique, voire réac' dans l'écriture !?

Encore plus miniaturisé, Mémoriale (... explosante-fixe ... Originel) du tout juste défunt Boulez pour flûte et octuor fait quasiment office de « trou normand » dans le concert, histoire de rafraîchir les papilles gustatives entre Lindberg et la Deuxième symphonie de Schumann qui conclut la soirée. Pour mémoire, Mémoriale est issu du projet initial de … explosante-fixe … de 1972, reformulé et retravaillé vers 1985, le compositeur aimant à cent fois remettre son ouvrage sur le métier. Comme dans toutes les œuvres plus tardives de Boulez, Mémoriale dégage une sorte d’intangible sensualité dans ses chatoiements quasiment impressionnistes. C’est le flûtiste solo du Philharmonique de Berlin, Emmanuel Pahud, qui tient la partie principale. Et, comme précisé plus haut, Harding achève son concert avec la Deuxième symphonie de Schumann Op. 61, le summum de son romantisme symphonique, à la fois débridé et classique. Salle de concerts numérique

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