Le 18 mars, Pierre Boulez sera à la tête de l’Ensemble intercontemporain sur la scène de Pleyel.

Avec Pierre Boulez à la tête de l’Ensemble intercontemporain, entouré de Mitsuko Uchida et Christian Tetzlaff, la salle Pleyel résonnera aux couleurs de Mozart et de Berg, le mardi 18 mars.

Outre leurs nomenclatures et la nationalité de leurs auteurs, la Gran Partita de Mozart et le Kammerkonzert de Berg ont en commun d’être deux odes – dans lesquelles la virtuosité se dispute à l’élégance – à l’amitié. C’est pour le clarinettiste Anton Stadler, futur dédicataire de son concerto, que Mozart composa en 1784 cette fameuse partition en sept mouvements qui, par ses proportions, constitue la plus ample de ses sérénades.

Quant au Concerto de chambre, initialement conçu par Berg pour célébrer, en 1924, les cinquante ans de Schönberg, il dissimule, sous ses dehors légers, une subtile dimension structurelle : architecturée autour du chiffre 3 (trois mouvements, quinze instrumentistes, etc.) et des anagrammes musicaux d’Arnold et Mathilde Schönberg et de Berg lui-même, cette petite symphonie concertante est un hymne à la trinité amitié-amour-monde.

Le site officiel de la salle Pleyel