QIBUZ / Lundi 15 février 2016

• Christine and the buzz

C’est LA sensation du moment. LE machin qui agite la sphère musicale, les réseaux sociaux et tout ce qui va avec… En publiant le clip de leur collaboration, Christine And The Queens et Booba ont avant tout dérouté leurs propres fans. Relecture de Here qui figurait sur Chaleur humaine, l’album de la Nantaise, la chanson est surtout l’occasion de confronter (?) deux mondes à première vue bien éloignés. Déjà visionnée par plus de 3,2 millions d’internautes, la vidéo réalisée par Arthur King est un long plan séquence de plus de quatre minutes montrant les intéressés, assis sur une voiture à moitié immergée sur la plage de Trouville. Les mauvaises langues pourront dire que tout ça sent le coup marketing, le vrai-faux happening calculé… C’est Christine, grande fan du Duc de Boulbi, qui dit l’avoir contacté pour collaborer ensemble. Le rappeur s’est alors penché sur la musique de la chanteuse qu’il ne connaissait pas très bien et, intéressé par son travail, a répondu positivement… Après la publication du clip, les médias se sont lancés dans une escalade d’éditoriaux pour/contre. Toutefois, ce sont les réactions des internautes qui ont été les plus enflammées. Sur Twitter et Facebook, les partisans des protagonistes semblent avoir surtout été déboussolés. Et au petit jeu de la vierge effarouchée, les fans de Christine And The Queens ont remporté la palme. Au point que la chanteuse, sans doute blessée par les reproches souvent violents de ses supposés fans, y est allée de son post Facebook dans lequel elle explique sa démarche artistique. Extraits : « Je suis venue vers Booba avec cette chanson, qui est comme je l’ai dit, une chanson de survivant. Nos trajectoires se croisent, car il y a effectivement un recoupement très important : la colère, le verbe, nous sommes tous les deux dedans. Si je ne suis brusquement plus respectable après l’avoir invité lui, alors je préfère attendre de gagner le respect en continuant à faire bouger les lignes. Pourquoi si différents, sur la même bagnole ? La réponse est ouverte comme mes textes. Je suis collectionneuse de questions. Mais voici quelques éléments de réponse : c’est une féministe qui a écouté Temps Mort, c’est un rappeur qui a sorti un titre zouk l’année dernière. Ces informations ne s’annulent pas, elles dessinent simplement des espaces plus complexes que prévu. Il y a surprise, contradiction ; j’accueille ces contradictions car elles font aussi partie de moi. Elles ne m’empêchent pas d’avoir des convictions profondes. J’aimais déjà les textes de Kanye et Booba quand j’ai écrit Chaleur Humaine ; et c’est pour l’amour de la punchline que j’ai fait mon make-up au mercurochrome. Je m’assois avec mon pantalon masculin, ma chemise ouverte sur mes petits os de jeune fille blanche, queer et féministe, je suis chez moi dans la chanson que j’ai écrite, Il me rejoint entièrement vêtu de sa marque, il s’est vengé en se construisant un empire, il a la métaphore crue qui déverrouille. Je nous aime bien ensemble, sans renoncer à rien, en un espace, un sentiment particulier : la colère, le verbe. Je vais continuer de provoquer des rencontres inattendues, justement parce que je considère que la production musicale française devrait être un territoire plus accueillant que le nôtre. Je ne crains pas l’impureté du mélange - justement parce que je suis de culture queer. Ce qui m’effraie, en revanche, c’est que la culture du rap soit encore aussi méconnue en France, et qu’une collaboration comme la nôtre puisse encore paraître absurde. Ce n’est pas une rencontre absurde. C'est une rencontre surréaliste. Nos deux voix se marient curieusement pour finalement se répondre, comme un cadavre exquis. Voilà deux survivants, très différents sur la même bagnole, à l’heure même où l’on choisit de voter sur qui faire partir d’ici, et qui tolérer encore. Plaira, plaira pas, c’est l’affaire de chacun et je le respecte. Mais que ceux qui m’accusent (violemment, et sans nuances) de renoncer à tout ce qui fait la force et le courage de mon personnage regardent une nouvelle fois le clip : il n’y a ici que Christine, qui lutte et lutte encore. Je vais continuer à être cette présence rugueuse et imparfaite, je vais continuer d’aller exactement où j’ai envie ; ma mâchoire carrée de boxeuse, c’est pour encaisser le reste. »

• Viola Beach, la mort au tournant

Stoppé en plein vol ! Viola Beach entre dans le livre noir du rock’n’roll avant même d’avoir pu concrétiser tous les espoirs que beaucoup voyaient en eux. En tournée en Suède, le jeune groupe britannique a été décimé lors d’un accident : la voiture dans laquelle se trouvaient les quatre membres de Viola Beach ainsi que leur manager est sortie de la route près d’un pont mobile à Södertälje, au sud de Stockholm. Le véhicule ne s’est pas arrêté alors que le pont mobile sur lequel passe l’autoroute n’avait pas été remis en place. « D’après les premiers éléments de l’enquête, les barrières et les signaux lumineux fonctionnaient correctement, a indiqué à l’AFP une porte-parole de la police locale. Les autres véhicules étaient à l’arrêt, dans l’attente de la fin de la manœuvre… Leur voiture est arrivée à une vitesse folle, au moins 70-80 km/h. C'est très rapide quand tout le monde est arrêté… » Originaires de Warrington dans le nord-ouest de l’Angleterre, les cinq hommes étaient nés entre 1983 et 1996. Viola Beach s’était produit vendredi soir à Norrköping au festival Where’s The Music, leur toute première date internationale, et devait rentrer en Angleterre pour jouer le lendemain à Guildford… Le nom de Viola Beach buzzait de plus en plus ces derniers mois et ils étaient attendus à Austin au Texas en mars pour le très prisé festival SXSW.

• Sofia à l’opéra

Régulièrement, un cinéaste délaisse sa camera pour s’essayer à la mise en scène d’opéra. C’est cette fois au tour de Sofia Coppola de mettre en scène une œuvre lyrique. A compter du 24 mai, elle proposera sa Traviata à l'Opéra de Rome, le temps de quinze représentations. Le Britannique Nathan Crowley (Batman Begins, The Dark Knight, Interstellar) sera en charge de la scénographie. Directeur associé de l'orchestre Verdi de Milan et figure montante du festival Verdi de Parme, le chef Jader Bignamini sera à la baguette de ce projet. Le rôle de Violetta sera tenu en alternance par les sopranos Francesca Dotto et Maria Grazia Schiavo. De son côté, Alfredo sera joué par les ténors Antonio Poli et Arturo Chacon-Cruz. Dans un communiqué officiel, l’Opéra de Rome a expliqué son choix en raison de « sa particulière sensibilité esthétique et musicale et de l'équilibre entre classicisme et modernisme » perçu dans ses films. À 44 ans, Sofia Coppola avait déjà été pressentie pour mettre en scène Manon Lescaut de Puccini en 2009 à l'Opéra de Montpellier avec Roberto Alagna, sans que cela ne se fasse finalement…

• Eagles Of Death Metal, retour à Paris

A l’exception de l’invitation de U2 à l’AccorHotels Arena le 7 décembre 2015 le temps d’une chanson, les Eagles Of Death Metal n’étaient pas remontés sur scène depuis le carnage du Bataclan du 13 novembre dernier. La bande de Josh Homme et Jesse Hughes a enfin repris la route, se produisant au Debaser Medis de Stockholm. Ils seront également sur la scène de l’Olympia mardi 16 février. Un concert hautement symbolique surtout que les Eagles Of Death Metal ont invité les rescapés du Bataclan et des proches des victimes… Par ailleurs, le propriétaire de la salle où 90 personnes ont perdu la vie, le groupe Lagardère, a précisé à l’AFP faire le maximum pour rouvrir le Bataclan fin 2016. Les travaux ne sont cependant pas encore commencés, a indiqué le patron de la branche Lagardere Unlimited Live Entertainment, Jérôme Langlet. Début décembre, les dirigeants historiques de la salle parisienne du boulevard Voltaire, Olivier Poubelle et Jules Frutos, copropriétaires du lieu, avaient déjà annoncé qu’ils désiraient une réouverture avant 2017.

• Kendrick, les clefs du succès

Kendrick Lamar a reçu les clefs de la ville de Compton dont il est originaire. Madame le maire, Aja Brown, lui a symboliquement remis le trousseau en s’amusant à citer le rappeur durant son discours : les clefs de Compton sont better than Drake's key. Lors de la cérémonie, plusieurs étudiants ont repris i et Alright. Aja Brown a déclaré que Kendrick Lamar était « un artiste phénoménal dont le travail servait de catalyseur pour élever la conscience de la jeune génération. Son message déstabilise le status quo actuel et motive les auditeurs à repenser les institutions de notre société. »

• Quelle radio pour quel âge ?

BFM s’est amusé à classer l’audience des stations de radios selon l’âge des auditeurs. Ainsi, France Musique est la radio la plus vieille avec des auditeurs âgés en moyenne de 64 ans, suivie par Radio Classique avec 61 ans. À l'autre bout du classement, Skyrock affiche 29 ans de moyenne d'âge… Avec une moyenne d’âge de 47 ans, cette enquête montre surtout que la radio est totalement délaissée par les jeunes. Même les stations censées les concerner affichent une moyenne d’âge assez élevée. Ainsi, les fans de rap qui écoutent Skyrock ont tout de même 29 ans en moyenne. Chez Fun Radio et NRJ, ils ont 31 ans. Et chez Virgin Radio, la moyenne est de 34 ans. Le Mouv, qui a changé sa ligne éditoriale en se recentrant sur le hip hop, est passé de 35 à 30 ans. Plus stable que jamais, l'auditeur de RTL a toujours 57 ans, celui d'Europe 1 se situant aux alentours de 54 ans. Sur la période septembre/décembre 2015, le classement par âge des radios est le suivant : France Musique : 64 ans. Radio Classique : 61 ans. France Bleu : 57 ans. RTL : 57 ans. France Inter : 56 ans. France Culture : 56 ans. Europe 1 : 54 ans. France Info : 53 ans. Nostalgie : 51 ans. RMC : 48 ans. RFM : 46 ans. Chérie FM : 45 ans. MFM : 43 ans. Rires et Chansons : 43 ans. RTL 2 : 41 ans. Nova : 37 ans. Virgin : 34 ans. Fun : 31 ans. NRJ : 31 ans. Mouv : 30 ans. Skyrock : 29 ans.

• Morrissey, this Supreme man

La célèbre marque new-yorkaise de streetwear et de skate Supreme enrôle régulièrement de vieilles rock stars pour ses campagnes publicitaires. Après Neil Young et Lou Reed, Morrissey devait être le nouveau mannequin de la maison (qui ouvre par ailleurs ce mois-ci sa première boutique française, à Paris dans le Marais, 20 rue Barbette). Des affiches placardées aux quatre coins du monde montraient l’ancien chanteur des Smiths arborant un t-shirt blanc simplement orné du célèbre logo rouge. Mais le Moz n’est parait-il pas content du tout de ce lancement et l’a fait savoir dans un communiqué : « Le cliché a été pris en octobre dernier. Je considère cette photo uniquement valable pour une encyclopédie médicale et j’ai demandé à Supreme de ne pas l’utiliser. C’était avant que j’apprenne que Supreme est en partie sponsorisé par le pharaon du sandwich de viande connu sous le nom de White Castle. Supreme devait retirer cette photo et devait être remboursé. Apparemment, Supreme a ignoré mon avocat. » De son côté, la marque américaine a évidemment répondu par son propre communiqué : « En juillet 2015, Supreme a approché Morrissey pour participer à l’une de ses campagnes d’affichage et de t-shirt. Le projet a été expliqué en détail à Morrissey, notamment le look désiré, le décors utilisé, le photographe, tout comme les produits qui en découleraient : un t-shirt et une affiche. Un accord avait même été trouvé pour que le photographe soit Terry Richardson, auteur de plusieurs campagnes pour Supreme, et avec qui Morrissey a déjà travaillé. Des images des anciennes campagnes ont même été envoyées à Morrissey comme modèle pour que tout soit clair. Morrissey a demandé une somme d’argent substantielle supplémentaire pour sa participation à ce projet et Supreme l’a payée dans sa totalité. La séance photo a duré deux heures et Morrissey était libre de faire ce qu’il voulait et de poser comme il le voulait. Le contrat interdisait Morrissey de ne pas donner son accord sans raison vraiment valable. Après lui avoir proposé plusieurs options, Morrissey a rejeté toutes les photos proposées sans aucune explication. A la place, il a insisté pour que soit utilisée une photo prise par lui-même sur laquelle il porte un t-shirt Supreme. Cette photo a été postée sur Instagram par son neveu. Dans l’impossibilité d’utiliser cette image, Supreme a proposé trois options à Morrissey pour sortir de cette impasse. 1/ Refaire une séance photo à la charge de Supreme. 2/ Sélectionner un nouveau cliché de la séance de Terry Richardson. 3/ Ou rembourser la somme totale que Morrissey a touché. Il a ignoré ces trois options sans donner d'explications. Il a simplement déclaré que comme Supreme avait utilisé dans le passé le logo de White Castle sur certains articles, et que puisqu’il était connu comme étant végétarien, l’accord devenait caduque. Aussi, Supreme exige la restitution de l’argent. Ce qu’il a refusé. » Se basant sur le premier accord, la marque a donc décidé de publier sa campagne malgré les critiques du chanteur britannique...

Morrissey © Supreme

• Les Victoires… mais de qui ?

Et de 31 pour les Victoires de la Musique ! Chaque année, la profession s’auto-congratule le temps d’une cérémonie orchestrée par le triumvirat Universal/Sony/Warner en attribuant des récompenses à des artistes qui n’en ont souvent pas vraiment besoin… Il ne semble pas vraiment question ici de jouer un quelconque rôle de défricheur/dénicheur de talents en devenir mais plutôt de récompenser des artistes déjà bien installés. Surtout, le nombre de nommés dans chaque catégorie laisse très peu d’espoir d’assister à un vrai match. Pour cette cuvée 2016, les Victoires de la Musique ont été décernées à Yaël Naïm (artiste féminine de l'année), Vianney (Artiste masculin de l'année), Chambre 12 de Louane (album révélation), Hyphen Hyphen (révélation scène), Sapés comme jamais de Maitre Gims (chanson de l'année), De l'amour de Johnny Hallyday (meilleur album de chansons), Mandarine des Innocents (meilleur album rock), Homeland d’Hindi Zarha (meilleur album de musiques du monde), The Wanderings of the Avener de The Avener (meilleur album de musiques électroniques), Feu de Nekfeu (meilleur album de musiques urbaines), Christine de Christine and the Queens (meilleur vidéoclip), la tournée des Zéniths de Christine and the Queens (meilleur spectacle) et William Sheller (victoire d’honneur).

• Ciao Choplin !

Le Théâtre du Châtelet a annoncé que son actuel directeur Jean-Luc Choplin quittera l’institution à la fin de la saison 2017, date à laquelle le théâtre parisien fermera pour travaux. Nommé en 2004 par le maire de Paris Bertrand Delanoë, après une carrière passée à l’Opéra de Paris ou encore à Disneyland, Choplin a joliment relancé la dynamique artistique du Châtelet, notamment grâce à de nombreuses comédies musicales qui ont rencontré un succès sans précédent. Candide, My Fair Lady, La Mélodie du Bonheur, West Side Story, Un Américain à Paris ou bien encore récemment Kiss Me, Kate ont affiché des taux de remplissage très élevé, soulevant également l’enthousiasme des critiques. « Après onze saisons passées avec une équipe formidable à la tête du Théâtre du Châtelet, a déclaré Jean-Luc Choplin, j’ai estimé qu’il était temps pour moi d’explorer d’autres routes me permettant de poursuivre mon credo de créations à la fois sophistiquées et populaire. ». Il participera au comité piloté par Sébastien Bazin pour trouver un nouveau directeur, dont la nomination est prévue pour fin 2016. Du 1er avril 2017 au début de l’année 2019, le Théâtre du Châtelet se refera une beauté…

• Quand le Boss se la raconte…

Le Boss sait écrire, personne n’en doute au regard des grandes chansons qu’il a signées tout au long de sa carrière. Mais cette fois, Bruce Springsteen va sortir son stylo pour se raconter le temps de son autobiographie publiée le 27 septembre chez Simon & Schuster aux Etats-Unis, et dans quatorze pays dont la France chez Albin Michel. Selon le New York Post, le Boss aurait reçu une avance de plus de dix millions de dollars ! A 66 ans, Bruce Springsteen a mis sept ans pour écrire ce livre intitulé Born To Run, titre de son chef d’œuvre de 1975. « Ecrire sur soi-même, c'est un drôle de truc, explique le chanteur dans un passage du livre, mais pour un projet comme celui-là, l'auteur a fait une promesse, celle de montrer son esprit au lecteur. Dans ces pages, j'ai essayé de le faire. »

• Olympique mais pas fairplay

Comme les QIBUZ vous l’avaient raconté la semaine dernière, le bras de fer opposant le Concert de la Loge Olympique et le Comité National Olympique et Sportif Français s’est scandaleusement terminé en la défaveur de l’ensemble fondé en janvier 2015 par le violoniste de Julien Chauvin qui est désormais amputé de son adjectif Olympique et perd également son site internet. Dans un communiqué de presse ironiquement intitulé Le Concert de la log O-------e, la formation annonce le changement d’adresse de son site (désormais www.concertdelaloge.com) et appelle au soutien du public.

• Jeff Buckley est vivant !

Sa mort a beau dater de 1997, Jeff Buckley demeure un songwriter on ne peut plus influent. Et les aficionados du fils de Tim Buckley attendent avec impatience le 11 mars prochain et la sortie chez Sony Legacy de You And I, une nouvelle compilation comprenant dix enregistrements inédits parmi lesquels des reprises des Smiths (I Know It’s Over et The Boy With the Thorn in His Side), Bob Dylan (Just Like A Woman), Sly & The Family Stone (Everyday People), Gerry & The Pacemakers (Don't Let the Sun Catch You Cryin’) et Led Zeppelin (Night Flight). Le disque renfermera également deux chansons originales : la première version solo de Grace et Dream Of You And I.

• Elliott Smith, la malle aux trésors

Le 21 octobre 2003, Elliott Smith se suicidait en s’infligeant deux coups de couteau. Une violence rare, insoupçonnable à l’écoute de ses disques, tout en douce mélancolie. Mais qui l’érigea malgré lui au rang des songwriters maudits et vénérés après leur mort. Régulièrement, un nouveau groupe, de New York à Paris, réhabilite son écriture et revendique sa paternité. Signe qu’Elliott Smith n’est pas mort, et qu’à l’image d’un Nick Drake, il a bouleversé toute une génération de musiciens… En 2014, le réalisateur Nickolas Rossi lui consacra un long documentaire, Heaven Adores You. Pour les aficionados du chanteur défunt, sa bande originale est une vraie malle aux trésors. Démos, live, instrumentaux, acoustiques, l’album regorge de pépites.

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