Rencontre avec le jeune claveciniste atypique, élève de Blandine Verlet, à l'occasion de la sortie de son premier album qu'il consacre à Bach.

Douilles hirsutes, liquette en jeans et barbe de sept jours et demie, Jean Rondeau n’a pas vraiment la dégaine du claveciniste lambda… En d’autres temps, Scott Ross portait certes très bien le blouson de cuir mais force est de reconnaitre que la façade de la nouvelle recrue du label Erato intriguera à n’en point douter l’habituel chaland baroqueux… Élève de la grande et atypique Blandine Verlet, Rondeau fait tendre l’ouïe depuis déjà quelques années. En 2012, il remportait à seulement 21 ans le premier Prix du Concours International de Clavecin de Bruges. Au cours de ses années d’études au Conservatoire de Paris (dont il est diplômé depuis 2013), il s’est formé à de nombreuses disciplines, clavecin bien sûr (Olivier Baumont, Blandine Rannou, Kenneth Weiss) mais aussi piano, improvisation et jazz (il a fondé le groupe Note Forget), écriture, direction de chœur et direction d’orchestre ! Un passage à la Guildhall School of Music and Drama de Londres, de nombreuses masterclasses, avec entre autres Christophe Rousset, une participation à la grande intégrale de l’œuvre pour clavecin de Bach à la Cité de la Musique à Paris (aux côtés de maîtres comme Andreas Staier, Ton Koopman, Bob van Asperen ou bien encore Rinaldo Alessandrini) et voilà que sort enfin son premier disque, Imagine, qu’il consacre exclusivement à Bach. Rencontre avec ce jeune extra-terrestre pour en savoir plus sur son besoin d’éclectisme, son rapport à Bach et son militantisme pour l’endormissement en concert.

Jean Rondeau : interview vidéo Qobuz

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