Du 7 au 25 juin, le chant est à l’honneur à la Cité de la Musique pour la Biennale d’Art Vocal 2011. Pour sa cinquième édition, l’événement proposera un panorama élargi de l’art vocal et réunira notamment l’ensemble Les Arts Florissants, l’Orchestre National de Lille, le BBC Symphony Chorus, l’ensemble Accentus et l’Ensemble Orchestral de Paris, Schola Heidelberg, l’ensemble Il Giardino Armonicp, l’Ensemble intercontemporain Neue Vocalsolisten Stuttgart, Nathalie Stuutzmann, La Venexiana, l’Orchestre Phillarmonique de Strasbourg et The Czech Philharmonic Choir Brno.
La programmation de cette édition 2011 fait en effet dans l’éclectisme : du Moyen Âge à nos jours, des chœurs aux solistes, du motet au lied en passant par l’opéra, toutes les facettes de la matière vocale seront représentées.
Coup de zoom sur trois temps forts de cette 5e Biennale d’Art Vocal :
JEUDI 9 JUIN, 20h30
En ce troisième jour du festival, la Cité de la Musique accueillera les voix d’Accentus, chœur de chambre de Laurence Equilbey accompagnées de l’Ensemble Orchestral de Paris. Ils offriront au public Christus, troisième oratorio de Félix Mendelssohn après Elias et Paulus, inachevé à sa mort. L’idée de Christus est venue du diplomate et érudit Christian Karl Josias, baron de Bunsen, également responsable des textes, principalement tirés des Ecritures Saintes. L’oratorio devait être structuré en trois parties -la naissance, la passion et la résurrection du Christ, mais seule la première fut réalisée. Il ne reste donc de l’oratorio que quelques récitatifs, une section pour ténor et deux basses ainsi que des chœurs – notamment ceux du peuple venant assister à la mise à mort. En complément, Accentus présentera une sélection de cantates chorales du même compositeur.
MERCREDI 15 JUIN, 20h30
Autre temps fort de cette Biennale 2011, la prestation du prestigieux ensemble milanais Il Giardino Armonico dirigé par Giovanni Antonini avec la grande mezzo-soprano Bernarda Fink pour le classique Stabat Mater de Giovanni Batista Pergolesi dans une version légèrement décalée : celle que Bach s’est appropriée dans son Tilge, Höchster, meine Sünden reprenant la musique de Pergolèse et greffant par dessus les paroles du Psaume 51.
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SAMEDI 25 JUIN, Salle Pleyel, 20h00
Pour clore cette 5e Biennale, l’Orchestre Philharmonique de Strasbourg sous la direction de Marc Albretch et le Czech Philharmonic Choir Brno seront réunis pour un programme Schönberg. Gurre-Lieder est une œuvre post-romantique hors norme. Elle nécessite un effectif considérable : cinq voix solistes, un récitant, un chœur d’hommes et un chœur mixte accompagné d’un orchestre exceptionnellement fourni – pas moins de dix cors-.