Someone Gave Me Religion, sorti le 23 mai, offre un voyage au cœur des machines du DJ et producteur français. Dans cet opus puissant et épais sont utilisés des synthétiseurs analogiques des années 70 et 80, très présents dans l’œuvre d’Arnaud Rebotini. Sa musique qu’on peut définir comme rétro-futuriste oscille durant tout l’album entre sensualité et violence.
Arnaud Rebotini ne se produira que trop rarement dans les prochains mois. On aura l’occasion de l’écouter le 26 juin au Point Ephémère à Paris, le 2 juillet à Grenoble, le 30 juillet à La Tardiere, le 12 août à Nice, le 30 septembre à la Gaîté Lyrique et le 19 novembre à Bordeaux. Ses morceaux dansants et aériens donneront le ton tout le long de ces concerts.
Comme dans l’excellent Music Components, Arnaud Rebotini a gardé son gout poussé pour l’expérimentation. Les sonorités de Someone Gave Me Religion sont très distordues et les compositions sont viriles et mélodiques. Le producteur a également réussi à donner une dimension narrative à son disque de techno obscur, parfois psychédélique, parfois atmosphérique.