Après une décennie de silence, Corin Tucker, Carrie Brownstein et Janet Weiss ressortent leur punk rock féministe un brin riot girrrls dignement hérité de Sonic Youth et des Runaways. Mais avec No Cities To Love, les Sleater-Kinney prouvent qu’elles ont grandi donc vieilli mais surtout mûri. Et si l’on retrouve toujours la rage d’antan sur ce huitième album studio, elle est canalisée en direction d’une épaisseur stylistique et vers un univers finalement plus éclectique et riche que par le passé. On pense ici au post-punk anguleux de Wire voire, plus près de nous, à Franz Ferdinand. Du rock indé qui a su évoluer en quelques sortes… Et pour fêter cette nouvelle parution, les trois filles ont demandé à leurs amis d’interpréter la chanson éponyme de l’album. Résultat, un impressionnant casting indie/hype où se croisent Fred Armisen, Gerard Way, Brie Larson, Ellen Page, Natasha Lyonne, Andy Samberg, Connie Britton, Miranda July, Norman Reedus, Sarah Silverman, Evan Rachel Wood, J Mascis et Vanessa Bayer :
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