Poète hollandais échoué en France depuis les années 70, Benedictus Albertus Annegarn, dit Dick, réinvente le meilleur : les musiques qui font l’amour pas la guerre, les mots-sésames, les frontières ouvertes aux esprits assortis. C’est tout lui - voix nomade, éclusier européen, citoyen libertaire du monde. Pendant que les enfants d’hier apprennent aux enfants de demain Ubu, Mireille, Bruxelles ou Bébé éléphant, lui poursuit ses voyages de port gascon en oasis marocaine, balisant son parcours de chansons magiciennes. Sorcier, sourcier… Le re-voici à l’Olympia, et pour ses fans, c’est un événement. D’autant que son dernier album Vélo Va est un petit chef d’oeuvre de simplicité d'une simplicité désarmante. Des textes ciselés, des mots mâchés, articulés avec cette façon unique de célébrer cette langue d'emprunt, le français. Le Hollandais volant n'a pas d'équivalent dans ce métier, jouant des mots à la Bobby Lapointe, sur des arrangements à la Enzo Enzo, jazzy-folk, léger, léger, … Vélo va, vélo vole, la voie va où vélo va, vélo vire, vélo volte, où va la vie, vélo va, chansons bonbons, petits bonheurs.
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