Rencontre exclusive avec la chanteuse et pianiste américaine à l'occasion de la sortie de son nouvel album Day Breaks qui parait chez Blue Note.

Il est toujours bon de rappeler que Norah Jones n’est pas une vague héroïne de magazines sur papier glacé ou juste une « belle gueule ». Pas vraiment, non… Day Breaks, son nouvel album qui parait chez Blue Note, est même une preuve supplémentaire de son talent bien réel mais surtout grandissant. Mêlant compositions originales de toute beauté et reprises de goût (Horace Silver, Neil Young et Duke Ellington), ce sixième album de la New-yorkaise ayant grandi au Texas réunit ses nombreuses passions. Qu’elles fussent purement jazz ou soul ; voire pop ou folk. Mais c’est tout de même son sincère et viscéral amour pour le jazz qui habite ce disque élégant qui ne cherche jamais à capter l’éphémère air du temps. Au fil des années, son piano comme sa voix se sont clairement musclés pour alterner entre nonchalance et épure ou pugnacité et gouaille. Le saxophoniste Wayne Shorter, le bassiste John Patitucci et le batteur Brian Blade comptent parmi les complices conviés à cette grande messe raffinée et feutrée. D’une certaine manière, Day Breaks lorgne vers Come Away With Me, son premier disque de 2002 qui l’a propulsé au sommet des charts. Cette cuvée 2016 est pourtant bien plus charpentée. Mieux maitrisée. Et tout simplement plus intense. Intense comme l’impressionnante relecture de Fleurette Africaine (African Flower), chef d’œuvre d’Ellington interprété ici avec notamment Shorter et Blade tout au long de laquelle Norah Jones apporte sa grâce si singulière que ses nombreux clones n’ont jamais réussi à approcher. Une Norah Jones qui revient, en exclusivité pour Qobuz, sur la genèse de ce disque et sur ses évolutions artistiques personnelles depuis bientôt quinze ans…

Norah Jones | Qobuz Interview

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