Seul face à son piano, Rufus Wainwright est en récital au Théâtre Mogador à Paris le 3 mai.

Rufus Wainwright fait escale à Paris, au Théâtre Mogador, le 3 mai. L’atypique et génial songwriter intemporel, alternant projets pop, intimistes, hommages (Judy Garland) et même opéra, s’est toujours inscrit dans la lignée de ces grands compositeurs anglo-saxons allant de George Gershwin et Cole Porter à Randy Newman et Leon Redbone… Donnez-lui un simple piano, et de sa voix luxuriante, le Canadien vous embarque directement au septième ciel de ses turpitudes et ses angoisses… Mais cette fois, l’affaire est toute autre, tant ces derniers mois furent intenses pour Rufus Wainwright.

L’été dernier, à Manchester était créé son premier opéra – Prima Donna – dont on aimerait entendre résonner chez nous la douce musique et les voix (en français !) incandescentes… Il y eut aussi ce travail avec le charismatique metteur en scène Bob Wilson et le Berliner Ensemble… Mais surtout, récemment enfin, le 18 janvier dernier, Rufus perdait sa mère, la grande chanteuse folk Kate McGarrigle, emportée par un cancer à 63 ans. Eprouvant un viscéral besoin de se retrouver seul, le Canadien s’est donc enfermé avec son piano pour accoucher d’un sublime opus, épure ultime intitulée All Days Are Nights : Songs For Lulu. Un disque rare qu’il apportera avec lui sur la scène de Mogador le 3 mai.

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