Yo-Yo Ma
Le grand violoncelliste américain d’origine chinoise fait partie de ces artistes qui ont décloisonné le monde de la musique classique trop souvent recroquevillé sur lui-même. Yo-Yo Ma a en effet largement ouvert les fenêtres sur de vastes horizons en abordant d’autres formes musicales comme le jazz avec Stéphane Grappelli, le tango, la musique de film. Il a aussi monté des projets assez fous, comme celui autour de la Route de la soie (Silk Road) avec des musiciens asiatiques et moyen-orientaux pour des échanges culturels, des commandes d’œuvres et de concerts ou sa collaboration avec des membres du peuple de la brousse du Kalahari, en Afrique. Sur un plan plus politique, Yo-Yo Ma a joué en duo avec Condoleeza Rice, secrétaire d’État des États-Unis et par ailleurs excellente pianiste, et a créé une pièce spécialement écrite par son ami le compositeur John Williams pour l’investiture du président Barack Obama.
Né à Paris, Yo-Yo Ma commence à étudier la musique avec son père, puis au conservatoire de Saint-Germain-en-Laye avec une élève du grand Paul Bazelaire, un des meilleurs représentants de l’école du violoncelle français. Yo-Yo Ma poursuit ses études avec János Scholz et Leonard Rose à la Juilliard School de New York où ses parents s’établissent. Devenu citoyen américain, il a 18 ans lorsque Leonard Bernstein le présente dans des émissions pour la télévision qui lancent immédiatement sa carrière.
Le succès ne le quittera plus. Pendant deux saisons, Yo-Yo Ma participe, au Carnegie Hall de New York et au Kennedy Center de Washington, à une fameuse série de concerts sous l’égide de « Isaac Stern et ses amis ». Il remporte des prix dans le monde entier, multipliant concerts et enregistrements pour CBS-SONY CLASSICAL.
Si Yo-Yo Ma a accumulé les expériences musicales et philosophiques, c’est dans les Six Suites pour violoncelle solo de Bach qu’il trouve la racine de sa propre réflexion. « Bach sait qu’il est impossible d’atteindre l’infini », dit-il, « mais il nous en montre le chemin. » Lorsqu’on lui reproche son multiculturalisme, Yo-Yo Ma fait encore référence à Bach dont les influences musicales étaient elles aussi multiples, entre la sarabande africaine, la gigue celtique ou le menuet français. « Les six mouvements d’une suite sont comme six frères et sœurs qui ont chacun leur caractère mais forment une famille », ajoute-t-il.
Conscient que chaque époque, que chaque musique, contient sa part de rêve, Yo-Yo Ma poursuit inlassablement sa quête de musique dans le monde entier, passant sans complexe du Concerto de Dvorak avec le Boston Symphony à des musiques qu’il joue avec une peuplade du Kalahari. Faire revenir la culture au centre de la vie est le combat permanent de ce « Messager de la paix » distingué par l’ONU en 2006. Yo-Yo Ma s’engage à être utile et à porter le message de la musique dans des lieux aussi improbables que des prisons, des hôpitaux, des gares, des places publiques ou des centres commerciaux.
Son jeu lumineux, sa sonorité puissante et son lyrisme joyeux ont fait de Yo-Yo Ma un des meilleurs violoncellistes du monde qui continue à construire une très vaste et éclectique discographie depuis des années. © François Hudry/QOBUZ/juillet 2018
Lire aussi
Le grand violoncelliste américain d’origine chinoise fait partie de ces artistes qui ont décloisonné le monde de la musique classique trop souvent recroquevillé sur lui-même. Yo-Yo Ma a en effet largement ouvert les fenêtres sur de vastes horizons en abordant d’autres formes musicales comme le jazz avec Stéphane Grappelli, le tango, la musique de film. Il a aussi monté des projets assez fous, comme celui autour de la Route de la soie (Silk Road) avec des musiciens asiatiques et moyen-orientaux pour des échanges culturels, des commandes d’œuvres et de concerts ou sa collaboration avec des membres du peuple de la brousse du Kalahari, en Afrique. Sur un plan plus politique, Yo-Yo Ma a joué en duo avec Condoleeza Rice, secrétaire d’État des États-Unis et par ailleurs excellente pianiste, et a créé une pièce spécialement écrite par son ami le compositeur John Williams pour l’investiture du président Barack Obama.
Né à Paris, Yo-Yo Ma commence à étudier la musique avec son père, puis au conservatoire de Saint-Germain-en-Laye avec une élève du grand Paul Bazelaire, un des meilleurs représentants de l’école du violoncelle français. Yo-Yo Ma poursuit ses études avec János Scholz et Leonard Rose à la Juilliard School de New York où ses parents s’établissent. Devenu citoyen américain, il a 18 ans lorsque Leonard Bernstein le présente dans des émissions pour la télévision qui lancent immédiatement sa carrière.
Le succès ne le quittera plus. Pendant deux saisons, Yo-Yo Ma participe, au Carnegie Hall de New York et au Kennedy Center de Washington, à une fameuse série de concerts sous l’égide de « Isaac Stern et ses amis ». Il remporte des prix dans le monde entier, multipliant concerts et enregistrements pour CBS-SONY CLASSICAL.
Si Yo-Yo Ma a accumulé les expériences musicales et philosophiques, c’est dans les Six Suites pour violoncelle solo de Bach qu’il trouve la racine de sa propre réflexion. « Bach sait qu’il est impossible d’atteindre l’infini », dit-il, « mais il nous en montre le chemin. » Lorsqu’on lui reproche son multiculturalisme, Yo-Yo Ma fait encore référence à Bach dont les influences musicales étaient elles aussi multiples, entre la sarabande africaine, la gigue celtique ou le menuet français. « Les six mouvements d’une suite sont comme six frères et sœurs qui ont chacun leur caractère mais forment une famille », ajoute-t-il.
Conscient que chaque époque, que chaque musique, contient sa part de rêve, Yo-Yo Ma poursuit inlassablement sa quête de musique dans le monde entier, passant sans complexe du Concerto de Dvorak avec le Boston Symphony à des musiques qu’il joue avec une peuplade du Kalahari. Faire revenir la culture au centre de la vie est le combat permanent de ce « Messager de la paix » distingué par l’ONU en 2006. Yo-Yo Ma s’engage à être utile et à porter le message de la musique dans des lieux aussi improbables que des prisons, des hôpitaux, des gares, des places publiques ou des centres commerciaux.
Son jeu lumineux, sa sonorité puissante et son lyrisme joyeux ont fait de Yo-Yo Ma un des meilleurs violoncellistes du monde qui continue à construire une très vaste et éclectique discographie depuis des années. © François Hudry/QOBUZ/juillet 2018
Artistes similaires
-
Six Evolutions - Bach: Cello Suites
Musique de chambre - Paru chez Sony Classical le 17 août 2018
5 de DiapasonGramophone Editor's Choice24-Bit 96.0 kHz - Stereo -
Beethoven for Three: Symphony No. 6 "Pastorale" and Op. 1, No. 3
Yo-Yo Ma, Emanuel Ax, Leonidas Kavakos
Classique - Paru chez Sony Classical le 11 nov. 2022
24-Bit 96.0 kHz - Stereo -
Beethoven for Three: Symphonies Nos. 2 and 5
Yo-Yo Ma, Leonidas Kavakos, Emanuel Ax
Classique - Paru chez Sony Classical le 4 mars 2022
24-Bit 96.0 kHz - Stereo -
The Goat Rodeo Sessions
Yo-Yo Ma, Stuart Duncan, Edgar Meyer, Chris Thile
Classique - Paru chez Sony Classical le 24 oct. 2011
24-Bit 48.0 kHz - Stereo -
Yo-Yo Ma Plays Ennio Morricone ((Remastered))
Classique - Paru chez Sony Classical le 28 sept. 2004
16-Bit CD Quality 44.1 kHz - Stereo -
Bach Trios
Yo-Yo Ma, Chris Thile, Edgar Meyer
Classique - Paru chez Nonesuch le 7 avr. 2017
24-Bit 96.0 kHz - Stereo -
Brahms : The Piano Trios
Yo-Yo Ma, Emanuel Ax, Leonidas Kavakos
Trios - Paru chez Sony Classical le 8 sept. 2017
Diapason d'or / Arte24-Bit 96.0 kHz - Stereo -
Not Our First Goat Rodeo
Yo-Yo Ma, Stuart Duncan, Edgar Meyer, Chris Thile
Classique - Paru chez Sony Classical le 19 juin 2020
24-Bit 96.0 kHz - Stereo -
Songs from the Arc of Life
Classique - Paru chez Masterworks le 18 sept. 2015
4 étoiles Classica24-Bit 96.0 kHz - Stereo -
Bach: Unaccompanied Cello Suites ((Remastered))
Classique - Paru chez Sony Classical le 1 janv. 1983
16-Bit CD Quality 44.1 kHz - Stereo -
Memoirs of a Geisha
Bandes originales de films - Paru chez Sony Classical le 18 nov. 2005
16-Bit CD Quality 44.1 kHz - Stereo -
Salonen Cello Concerto
Classique - Paru chez Sony Classical le 8 mars 2019
24-Bit 96.0 kHz - Stereo -
Sing Me Home
Classique - Paru chez Masterworks le 22 avr. 2016
24-Bit 44.1 kHz - Stereo -
The Goat Rodeo Sessions Live EP (Live)
Yo-Yo Ma, Stuart Duncan, Edgar Meyer, Chris Thile
Classique - Paru chez Sony Classical le 24 oct. 2011
24-Bit 48.0 kHz - Stereo -
Songs of Comfort and Hope
Classique - Paru chez Sony Classical le 11 déc. 2020
24-Bit 96.0 kHz - Stereo -
Songs of Joy & Peace
Ambiance - Paru chez Sony Classical le 13 oct. 2008
16-Bit CD Quality 44.1 kHz - Stereo -
Soul of the Tango
Classique - Paru chez Sony Classical le 13 mai 1997
16-Bit CD Quality 44.1 kHz - Stereo -
Appalachia Waltz ((Remastered))
Classique - Paru chez Sony Classical le 17 sept. 1996
16-Bit CD Quality 44.1 kHz - Stereo -
Seven Years In Tibet ((Remastered))
Classique - Paru chez Sony Classical le 3 nov. 1997
16-Bit CD Quality 44.1 kHz - Stereo -
Simply Baroque ((Remastered))
Classique - Paru chez Sony Classical le 27 janv. 1999
16-Bit CD Quality 44.1 kHz - Stereo -
Yo-Yo Ma Plays The Music of John Williams (Remastered)
Classique - Paru chez Sony Classical le 19 févr. 2002
16-Bit CD Quality 44.1 kHz - Stereo