The Strokes
Le rock est mort. Puis ressuscite. Meurt à nouveau. Revit encore. Et ainsi de suite… Lorsque parait Is This It, le premier album des Strokes en 2001, il n’avait surtout pas été à la fois aussi proche de ses racines et en phase avec son temps. Cinq jeunes teignes new-yorkaises, plutôt issues des beaux quartiers, mettent dans un shaker quelques valeurs sûres : le Television de Tom Verlaine, le Velvet de Lou Reed, les New York Dolls de Johnny Thunders, les Feelies et quelques autres ingrédients tout aussi géniaux et vénéneux. Surtout, ils gardent à l’esprit que le troisième millénaire vient de commencer et qu’on n’est guère au musée Grévin… Le but est de faire du rock’n’roll et ces Strokes ne font que ça. C’est binaire, revêche, violent comme il se doit, épuré et jamais ampoulé, et surtout centré sur des chansons. Onze plus précisément. Toutes parfaites. Le génie de Is This It est de ne pas chercher à réinventer la roue (elle est ronde par définition, aucun intérêt donc à la rendre carrée) mais plutôt d’épurer l’os autour duquel s’agitent ces mélodies qui font mouche (Someday, Last Nite), ces paroles sans gras (New York City Cops, Barely Legal) et une attitude de jeans et de cuir rappé qui fera toujours son petit effet lorsqu’elle est balancée de la sorte…
Qu’on le veuille ou non, Julian Casablancas, Nikolai Fraiture, Albert Hammond, Jr., Fabrizio Moretti et Nick Valensi ne retrouveront jamais la perfection de ce premier album même si la suite (Room On Fire en 2003, First Impressions Of Earth en 2006, Angles en 2011 ou Comedown Machine en 2013) offrira de très grands moments…
Entre trois crêpages de chignon et un bourre-pif par médias interposés, les Strokes prouvent en 2016 qu’ils sont non seulement toujours bel et bien vivants mais continuent à donner de leur nouvelle. Et Future Present Past, le quatre titres (en fait trois, le dernier étant un remix du deuxième) qui parait au printemps, atteste de la forme du gang new-yorkais. L’air de rien Is This It a alors déjà quinze ans… Future Present Past n’est pourtant pas le EP d’un groupe vieillissant. Il y a déjà sans doute la volonté d’un nouveau départ puisque cette sortie marque la fin de leur contrat avec RCA et le commencement d’une nouvelle aventure avec Cult Records, label de… Julian Casablanca ! Le son Strokes est là, immuable et reconnaissable en deux riffs de guitares. Casablanca chante avec toujours autant de détermination et de fausse nonchalance, Albert Hammond Jr. et Nick Valensi tendent une impeccable toile de guitares et, derrière, le bassiste Nikolai Fraiture et le batteur Fabrizio Moretti soutiennent impeccablement l’édifice. Tout ça sonne comme un jouissif retour au bercail d’un rock’n’roll à cheval sur les seventies (l’immense OBLIVIUS et ses guitares doublées) et le temps présent… © MZ/Qobuz
Lire aussiLe rock est mort. Puis ressuscite. Meurt à nouveau. Revit encore. Et ainsi de suite… Lorsque parait Is This It, le premier album des Strokes en 2001, il n’avait surtout pas été à la fois aussi proche de ses racines et en phase avec son temps. Cinq jeunes teignes new-yorkaises, plutôt issues des beaux quartiers, mettent dans un shaker quelques valeurs sûres : le Television de Tom Verlaine, le Velvet de Lou Reed, les New York Dolls de Johnny Thunders, les Feelies et quelques autres ingrédients tout aussi géniaux et vénéneux. Surtout, ils gardent à l’esprit que le troisième millénaire vient de commencer et qu’on n’est guère au musée Grévin… Le but est de faire du rock’n’roll et ces Strokes ne font que ça. C’est binaire, revêche, violent comme il se doit, épuré et jamais ampoulé, et surtout centré sur des chansons. Onze plus précisément. Toutes parfaites. Le génie de Is This It est de ne pas chercher à réinventer la roue (elle est ronde par définition, aucun intérêt donc à la rendre carrée) mais plutôt d’épurer l’os autour duquel s’agitent ces mélodies qui font mouche (Someday, Last Nite), ces paroles sans gras (New York City Cops, Barely Legal) et une attitude de jeans et de cuir rappé qui fera toujours son petit effet lorsqu’elle est balancée de la sorte…
Qu’on le veuille ou non, Julian Casablancas, Nikolai Fraiture, Albert Hammond, Jr., Fabrizio Moretti et Nick Valensi ne retrouveront jamais la perfection de ce premier album même si la suite (Room On Fire en 2003, First Impressions Of Earth en 2006, Angles en 2011 ou Comedown Machine en 2013) offrira de très grands moments…
Entre trois crêpages de chignon et un bourre-pif par médias interposés, les Strokes prouvent en 2016 qu’ils sont non seulement toujours bel et bien vivants mais continuent à donner de leur nouvelle. Et Future Present Past, le quatre titres (en fait trois, le dernier étant un remix du deuxième) qui parait au printemps, atteste de la forme du gang new-yorkais. L’air de rien Is This It a alors déjà quinze ans… Future Present Past n’est pourtant pas le EP d’un groupe vieillissant. Il y a déjà sans doute la volonté d’un nouveau départ puisque cette sortie marque la fin de leur contrat avec RCA et le commencement d’une nouvelle aventure avec Cult Records, label de… Julian Casablanca ! Le son Strokes est là, immuable et reconnaissable en deux riffs de guitares. Casablanca chante avec toujours autant de détermination et de fausse nonchalance, Albert Hammond Jr. et Nick Valensi tendent une impeccable toile de guitares et, derrière, le bassiste Nikolai Fraiture et le batteur Fabrizio Moretti soutiennent impeccablement l’édifice. Tout ça sonne comme un jouissif retour au bercail d’un rock’n’roll à cheval sur les seventies (l’immense OBLIVIUS et ses guitares doublées) et le temps présent… © MZ/Qobuz
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