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Paul Misraki

Compositeur pour l'orchestre de Ray Ventura de standards indissociables des années trente (Qu'est ce qu'on attend pour être heureux ? - Sur deux notes - Tiens, tiens, tiens), Paul Misraki a simultanément à Mireille et Charles Trenet, apporté à la variété française une autre dimension, grâce à une écriture influencée par le swing et les folklores sud-américains (Maria de Bahia). Au delà de la chanson populaire, le talent de Paul Misraki s'est aussi épanoui au cinéma, à travers les 180 films dont il a signé les partitions. Grâce à la musique pour l'image, Paul Misraki a trouvé une autre façon de paraître et un moyen pour affirmer notamment ses ambitions de symphoniste. Entre son premier film (1932) et le dernier en date (1991), le parcours de Paul Misraki se confond à l'histoire du cinéma français.



Ses soixante ans de travail pour l'image ont fait de Paul Misraki un témoin des bouleversements esthétiques du cinéma et de l'évolution de son rapport à la musique, notamment au travers de ses collaborations avec Henri Decoin, Yves Allégret, Jean Delannoy, Henri-Georges Clouzot, Jacques Becker, Jean-Pierre Melville, sans omettre quelques grandes figures du cinéma international comme Luis Bunuel, Sam Wood ou Orson Welles. A l'aube des années soixante, il est également le seul compositeur de sa génération à franchir le barrage de la Nouvelle-Vague grâce aux sollicitations de Claude Chabrol et Jean-Luc Godard. A l'arrivée, sa filmographie est à la fois unique et atypique puisque les Lemmy Caution traditionnels y côtoient Alphaville, Et Dieu créa la femme, Le Doulos, Ali-Baba et les 40 voleurs, Monsieur Arkadin etc.



Paradoxalement, de son vivant, très peu de publication phonographique n'a tenté de rendre compte de l'apport de Paul Misraki au cinéma. Afin de réparer cette injustice, différentes recherches ont été entreprises afin de retrouver le matériel musical égaré : bandes mixées ou multipistes, disques souples etc. et une grande partie du catalogue de Paul Misraki a été reconstitué, permettant ainsi la conception d'une collection discographique lui rendant hommage.



Voici la liste des musiques de films de Paul Misraki dès à présent restauré :




Et Dieu créa la femme / Roger Vadim (1956)

En effeuillant la marguerite / Marc Allégret (1956)

Un drôle de Dimanche / Marc Allégret (1958)

Nous irons à Deauville / Francis Rigaud (1962)

Méfiez-vous, Fillettes / Yves Allégret (1957)

Les bonnes femmes / Claude Chabrol (1960)

A double tour / Claude Chabrol (1959)

Les cousins / Claude Chabrol (1958)

Alphaville / Jean-Luc Godard (1965)

Les Baisers / Charles Bitsch (1963-65)

Le doulos / Jean-Pierre Melville

Le dernier homme / Charles Bitsch

La minute de vérité / Jean Delannoy (1951)

Le garçon sauvage / Jean Delannoy (1951)

Obsession / Jean Delannoy (1954)

Chiens perdus sans collier / Jean Delannoy (1955)

Maigret tend un piège / Jean Delannoy (1958)

Le rendez-vous / Jean Delannoy (1961)

Le majordome / Jean Delannoy (1965)

Montparnasse 19 / Jacques Becker (1958)

Jeux dangereux / Pierre Chenal (1959)

La Châtelaine du Liban / Richard Pottier (1956)

Sans Famille / André Michel (1958)

Les Mains Sales / Fernand Rivers (1951)

Etc.



Paul Misraki was the composer for Ray Ventura's orchestra during the '30s and wrotes many standards such as Qu'est ce qu'on attend pour être heureux ?, Sur deux notes, Tiens, tiens, tien... He brought another dimension to the "variete Francaise" for Mireille and Charles Trenet using a style influenced by swing and South American folk-music (Maria de Bahia).
As well as the songs, Paul Misraki wrote the scores for 180 films and gradually, through his musical explorations for cinema developed a facility for symphonic arrangements. The history of the French cinema runs parallel with his first film in 1932 and the last in 1991.



Sixty years of compositions for films makes Paul Misraki one of the major witness of the aesthetic development of cinema during this time, with a concurrent evolution in his own music. He collaborated with Henri Decoin, Yves Allégret, Jean Delannoy, Henri-Georges Clouzot, Jacques Becker, Jean-Pierre Melville, not forgetting some of the biggest names in international cinema, such as Luis Bunuel, Sam Wood and Orson Welles. At the beginning of the '60s he was the first composer of his generation to break into NewWave cinema, due to Claude Chabrol and Jean-Luc Godard. His talent is unique since even the traditional film Lemmy Caution can be placed side by side with Alphaville, And God created woman, Le Doulos, Ali-Baba et les 40 voleurs, Monsieur Arkadin..



Paradoxically, while he was alive very few record companies attempted to pay homage to Paul Misraki's contribution to the cinema. In order to correct this, various endeavours have been made to find musical material which had been lost. As a result, a large part of this material has now been found, thus permitting a conception for a record collection paying tribute to his extraordinary career.




Discographie

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