Catégories :
Panier 0

Votre panier est vide

Blood, Sweat & Tears

Groupe formé à New York en 1967 par le pianiste et chanteur Al Kooper et le guitariste Steve Katz, le groupe Blood, Sweat and Tears peut se traduire en Cuivres, Elégance et Innovation. Pères d'un jazz rock américain, plus rythmé et moins psychédélique que le son de Canterburry, Blood, Sweat and Tears tire son nom de la formule de Winston Churchill, « Du sang, de la sueur et des larmes », prononcée durant la Seconde Guerre mondiale pour enhardir les troupes britanniques. A ses débuts, la formation compte également pour membres Randy Brecker (trompette), Fred Lipsius (piano, saxophone), Jim Fielder (basse) et Bobby Colomby (batterie), ainsi que des musiciens de séances. Après le premier album Child Is Father To The Man (1968), le chanteur britannique David Clayton-Thomas remplace Al Kooper au micro tandis que le tromboniste Dick Halligan élargit sa palette instrumentale à l'orgue et à la flûte. La section de cuivres, très présente sur les compositions originales et les reprises, participe du mélange musical de BS&T qui obtient trois numéros deux avec les titres « You've Made Me So Very Happy », « Spinning Wheel » et « And When I Die », extraits du deuxième album Blood, Sweat & Tears paru en fin d'année 1968 et classé pendant deux ans au hit-parade des ventes, qui remporte en outre le Grammy Award du meilleur album de l'année. En août 1969, le groupe se produit au festival de Woodstock. De nombreux changements interviennent au gré des parutions suivantes, donnant l'occasion à des musiciens de jazz comme Jaco Pastorius, Joe Henderson, Mike Stern, Lew Soloff, Larry Willis, Lou Marini Jr. ou Ron McClure de s'illustrer, de même que le chanteur Jerry Fisher ou le guitariste Steve Khan. Au second album classé numéro un Blood, Sweat & Tears 3, sorti en 1970, succèdent B,S&T 4 (n°10 en 1971), New Blood (1972), No Sweat (1973) et Mirror Image (1974), avec toujours moins de succès critique et public. La formation poursuit néanmoins dans la même voie avec les albums New City (1975), More Than Ever (1976) et Brand New Day (1977). La séparation qui suit est interrompue par l'enregistrement d'un dernier album studio, Nuclear Blues (1980), et plusieurs tournées au cours des décennies suivantes, sans aucun des membres originaux après le retour et le départ de David Clayton-Thomas en 2004.


©Copyright Music Story Loïc Picaud 2023

Discographie

44 album(s) • Trié par Meilleures ventes

Mes favoris

Cet élément a bien été <span>ajouté / retiré</span> de vos favoris.

Trier et filtrer les albums