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André Watts

Étonnant destin que celui du pianiste André Watts : né en Allemagne en 1946 d’une mère hongroise et d’un père afro-américain, il commença le piano à Philadelphie où il participa à l’âge de neuf ans à un concours qui devait lui donner l’occasion de jouer lors d’un concert pour la jeunesse avec l’Orchestre de Philadelphie. Concours qu’il remporta ; et c’est avec ce même orchestre que, âgé de quatorze ans, il donna les Variations symphoniques de César Franck. Deux ans plus tard, Bernstein lui donna l’occasion de jouer le Premier Concerto de Liszt avec le Philharmonique de New York, un événement télévisé qui lui ouvrit les portes de la gloire internationale. Une gloire qui ne fit que s’accroître lorsque, toujours avec Bernstein et ses New-Yorkais, il remplaça au pied levé Gould en 1963… Ce qui ne l’empêcha pas de s’inscrire ensuite à l’université pour une licence de musique, tout en poursuivant sa carrière qui le mena rapidement dans toutes les grandes salles des États-Unis, auprès des plus prestigieux orchestres du pays, ainsi que très bientôt en Europe et au Japon – même si la majeure partie de sa vie musicale s’est déroulée en Amérique du Nord. Il y jouit également d’une immense renommée de pédagogue. Son répertoire couvre toutes les grandes œuvres classiques et romantiques, avec quelques incursions dans le XXe siècle de Rachmaninov et de Gershwin, dans un jeu brillant et électrisant clairement hérité des traditions romantiques tardives de Liszt, qui est d’ailleurs l’un de ses compositeurs-fétiche, et du style postromantique des grands pianistes de la première moitié du siècle passé. © SM/Qobuz

Discographie

21 album(s) • Trié par Meilleures ventes

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