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Alice Cooper

A l’origine un groupe de Heavy Metal dirigé par le déluré Vincent Damon Furnier, Alice Cooper devient ensuite le nom de scène de ce dernier lorsqu’il se lance dans une carrière solo. Pionnier du shock rock, consistant à appuyer ses performances scéniques avec des effets visuels dignes de films d’horreur, Alice Cooper a fait de ces mises en scène sa marque de fabrique, donnant encore plus de force à son rock diablement entêtant, et engendrant de nombreux successeurs tels que Kiss ou Marilyn Manson.

Au début des années 60, alors qu’il est encore qu’adolescent, David Damon Furnier forme son premier groupe, The Earwigs, qui changera de nom par la suite et s’appellera successivement The Spiders puis The Nazz. La formation publie quelques singles dans les environs locales de l’Arizona et attire quelque peu l’attention sur lui. C’est en 1968 que le groupe opte pour le nom d’Alice Cooper, probablement inspiré par le patronyme d’une sorcière ayant vécu au 17e siècle. Le chanteur Furnier, les guitaristes Mike Bruce et Glen Buxton, le bassiste Dennis Dunaway et le batteur Neal Smith déménagent ensuite en Californie où ils rencontrent le musicien Frank Zappa qui les signe sur son label Straight Records.

Le premier album arrive en 1969 et s’intitule Pretties for You, suivi rapidement par Easy Action l’année suivante. Les deux disques ne rencontrent pratiquement aucun succès et la réputation du groupe à Los Angeles bat de l’aile. C’est ainsi qu’Alice Cooper décide de se relocaliser à Detroit, la ville d’origine de Vincent Furnier, où il commence à développer un jeu de scène original, inspiré des films d’horreur et des vaudevilles. A la fin des années 70, le groupe est signé chez Warner Bros et commence à enregistrer son troisième opus avec l’aide du producteur Bob Ezrin. Love It to Death sort l’année suivante et permet à Alice Cooper de gagner fortement en popularité notamment grâce au single Eighteen. Grâce à ces shows aux visuels impressionnant, le groupe devient de plus en plus connu et ne tarde pas à sortir Killer en 1971.

1972 marque la consécration d’Alice Cooper avec l’album School’s Out dont le single titre devient un hit. Le disque Billion Dollar Babies surpasse encore les ventes de son prédécesseur Muscle of Love, commercialisé en 1973, bien que ne constituant pas un phénomène aussi grand que les albums précédents réalise tout de même une belle performance. Le groupe décide peu après de se séparer et David Furnier, qui a officiellement changé son nom en Alice Cooper, se lance dans une carrière solo qu’il entame en 1975 avec le disque Welcome to My Nightmare, dont la musique est clairement dans la continuité de ce qu’il créait auparavant au sein du groupe. La recette fait mouche et Alice Cooper s’affirme définitivement comme un artiste à part entière.

Sa carrière solo continuera dans cette voie là et Alice Cooper Goes to Hell (1976) ne fera que confirmer le charme de cet unique personnage et de sa musique heavy metal entêtante. Des problèmes d’alcoolisme viennent tout de même ternir le tableau et Cooper se voit forcé d’entrer en cure de désintoxication, en profitant pour écrire un album à ce sujet : From the Inside sort en 1978 et est notamment marqué par la collaboration avec Bernie Taupin (le parolier d’Elton John). Le début de la décennie 80 est plus compliqué pour Cooper dont la popularité perd peu à peu en intensité. Il parvient tout de même à revenir sur le devant dans la scène à la fin des années 80 à travers des apparitions dans des films d’horreur et surtout grâce à l’album Trash, sorti en 1989, créé en collaboration avec des membres de Bon Jovi et d’Aerosmith. Le titre Poison devient le premier véritable tube d’Alice Cooper depuis 1977.

Alice Cooper s’efforce ensuite de maintenir sa popularité, grandement aidé par le statut de figure culte de la musique qui lui colle désormais à la peau. Hey Stoopid (1991), The Last Temptation (1994), Brutal Planet (2000) et Dragontown (2001) forment une suite d’albums solide à travers laquelle Alice Cooper reste fidèle au Heavy Metal de ses débuts, entretenant tant bien que mal son succès. En 2003, il revient à un son plus classique avec The Eyes of Alice Cooper puis avec, dans la même veine, Dirty Diamonds en 2005. En 2011 il s’associe de nouveau avec son ami de longue date Bob Ezrin pour donner une suite au mythique Welcome to My Nightmare et ainsi créer Welcome 2 My Nightmare. Le disque réunit les guitaristes Dick Wagner et Steve Hunter, présents tous les deux sur l’opus de 1975, ainsi que les anciens membres du linuep originel d’Alice Cooper (sans le guitariste Glen Buxton, décédé en 1997). Une apparition pour le moins surprenante de la chanteuse pop Ke$ha apporte son lot d’originalité à l’album.

En 2015, Alice Cooper forme le supergroupe The Hollywood Vampires avec l’acteur Johnny Depp et le guitariste d’Aerosmith Joe Perry. Ensemble, ils publient la même année un album éponyme comprenant son lot d’invités prestigieux : Paul McCartney, Robbye Krieger, Dave Grohl, Slash, Brian Johnson, Perry Farrell, Zak Starkey… Le disque est composé majoritairement de reprises de chansons des années 70, à l’exception de deux titres originaux composés par Cooper et Depp. © LG/Qobuz

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