Le jeune pianiste de jazz arménien Tigran Hamasyan, aussi à l’aise dans Thelonious Monk que Led Zeppelin, publie un album solo beau et atypique.

Ebouriffant et rythmiquement barge, le pianiste arménien n’est pas un singe savant qui pianotait vainement à seulement 3 ans. Aussi à l’aise chez Thelonious Monk que Led Zeppelin, Tigran Hamasyan conçoit aujourd’hui un jazz - parfois rock - inspiré et furibard qui n’empêche jamais le lyrisme de sa poésie pointer le bout de son nez. Juste fou ! Son arme ? L’armurerie complète ! Tout ce qui lui passe sous la main. Le piano solo, en quartet où résonnent un duduk et une zurna, avec son groupe ARatta Rebirth où les sonorités néo-métalliques peuvent agripper violemment les oreilles et la voix sensuelles de la chanteuse Areni les caresse avec grâce, Tigran est bluffant quoi qu’il fasse. Le piano solo est justement au cœur de A Fable, son premier album pour le prestigieux label de Verve. Le temps d’un podcast, il en détaille la genèse et revient sur son jeune parcours déjà impressionnant.

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