Après en 2007 un premier opus, Songlines, salué unanimement par la critique, Manu Codjia revient sur le devant de la scène, mercredi 15 avril à Paris au New Morning, avant un album éponyme où il continue de dévoiler son univers avec ses propres compositions.
Ce nouveau projet, Codjia l'a conçu avec Jérôme Regard (contrebasse), Philippe Garcia (batterie, effets électroniques & parlophone), Geoffroy Tamisier (trompette, flute et percussions) et Gueorgui Kornazov (trombone).
Guitariste majeur de la scène jazz depuis un temps certains, c’est en trio aux côtés de Daniel Humair et François Moutin que Codjia avait mis en boite sa première réalisation personnelle. Depuis qu’il s’exprime en solo, ce digne héritier de Bill Frisell qui avait ensorcelé tous ceux qui louèrent ses services, qu’ils se nomment Henri Texier ou Erik Truffaz, enrichit chaque jour un peu plus sa sémantique tant technique qu’harmonique. Son écriture aussi. De plus en plus spectrale et sans ornière, celle-ci se trouve de plus en plus portée par la ligne instrumentale de son auteur. Même dans les échanges avec ses partenaires, Manu Codjia déploie une générosité rare. Toute une palette de sensations à constater sur la scène du club de la rue des petites écuries le 15 avril.