Après une première édition en 2009, le Festival des Mondes Pluriels réitère l’événement du 22 au 25 avril pour quatre jours de world music à Grande-Synthe.

De la musique amérindienne au chant ouzbek, en passant par l’Asian vibes, le blues africain, ou encore l’électro iranienne, le Festival des Mondes Pluriels prendra ses quartiers sur le parvis du Palais du littoral à Grande-Synthe, à deux heures de Paris, du 22 au 25 avril.

Loin de la caricature exotique, Mondes Pluriels fait découvrir des artistes venus des quatre coins du monde, aux antipodes des surexpositions médiatiques. Le crédo de la manifestation reste de faire connaître au public des musiciens méritants, dépassant les frontières de la musique occidentale :

« Le Festival des Mondes Pluriels est une rencontre de haute volée artistique. Il accueille des artistes-randonneurs du monde, ouverts à d’autres sonorités, hors des circuits commerciaux dominants. (…) », affirme Jean-Louis Maire, directeur artistique du festival.

Influences hétéroclites seront alors de mise, à commencer par le nu-jazz de Mukta (Invisible Worlds) et son univers épicé avec percus, sitar, trompette, contrebasse, batterie, et même flûte, fusion de Sevara Nazarkhan (Taxi Blues), ou encore d’improvisation aux couleurs orientales de l’invité phare du festival, le percussionniste indien Trilok Gurtu et ses collaborations avec McLaughlin et le trompettiste Don Cherry. Le jazz sera aussi hautement représenté par la voix satinée de la chanteuse anglo-égyptienne, Natacha Atlas, qui interprétera Black is the color de l’icône jazz américaine Nina Simone, et ne manquera pas d’installer une atmosphère jazzy à l’image des clubs en vogue des années 50.

Le rock s’invitera également à Grande-Synthe, où Justin Adams et sa guitare électrique opèreront une fusion entre le son punk de Londres, le rock des studios Sun des Etats-Unis, et la musique traditionnelle de Gambie, à l’occasion de la sortie de Tell No Lies du duo qu’il forme avec Juldeh Camara. A noter que de nombreuses tonalités rock se retrouveront dans les morceaux de Sevara Nazarkhan, de Mukta, sans oublier Trilok Gurtu.

Et pour un brassage musical maximal, le trio iranien Niyaz proposera une musique sur fond d’electro urbaine, à mi-chemin entre la transe et le soufisme, tandis que Mukta, précurseur de l’Asian vibes, connaîtra un revirement electro avec son album Dancing on one’s hand.

Enfin, les amateurs de Joni Mitchell trouveront leur compte quelque part entre le folk-blues de Pura Fé, ou même de Niyaz.

Le site du festival

L'édition 2009 en images :