A la tête de l’ensemble baroque Les Folies Françoises, le violoniste Patrick Cohën-Akenine revisite des petits motets d’André Campra. Il évoque ici sa démarche.

Violoniste et co-fondateur des Folies Françoises en 2000 avec sa femme la claveciniste Béatrice Martin et le violoncelliste François Poly, Patrick Cohën-Akenine aime à rappeler que le métier de chef d’orchestre, celui d’un homme qui dirige depuis sa baguette, ne naît qu’au XIXe siècle. Une évidence couplée à l’envie d’aborder dans un esprit de musique de chambre le répertoire baroque instrumental et vocal. Son ensemble se donne ainsi pour mission de revisiter le répertoire baroque des XVIIe et XVIIIe siècles, dans l'esprit de liberté, de pluralité et de créativité qui animait les musiciens du Grand Siècle. Ce traitement, Cohën-Akenine l’applique ces jours-ci à André Campra dont il publie chez Cyprès, le 12 juin, des petits motets. Ce Campra (1660-1744) calé entre Lully et Rameau, devenu expert dans cette forme de musique religieuse très pratiquée dans le cadre liturgique sous le règne de Louis XIV. L’origine de ce projet, son regard sur l’œuvre de Campra mais aussi sur ces deux décennies de Folies Françoises, Patrick Cohën-Akenine les évoque le temps d’une rencontre-podcast.

Le site des Folies Françoises

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