Nathalie Stutzmann et l’Orchestre Philharmonique de Strasbourg de Marc Albrecht accompagné par le Choeur Philharmonique de Brno mettront le lied à l’honneur de cette fin de Biennale d’Art Vocal.

Depuis le 7 et jusqu’au 25 juin 2011 se déroule la 5ème biennale d’Art Vocal. Dans ce cadre, la contralto Nathalie Stutzmann se produira le 18 juin à la Cité de la Musique, tandis que l’Orchestre Philharmonique de Strasbourg et le Choeur Philharmonique de Brno investiront, eux, la salle Pleyel, le samedi 25. Deux concerts qui mettent à l’honneur le lied, ces poèmes chantés germaniques de l’époque romantique.

En 2009, Nathalie Stutzmann créait Orfeo55, un orchestre de chambre qu’elle dirige. Il lui permettait de réaliser un rêve, celui de combiner ses talents de chanteuse et de chef d’orchestre. En avril dernier est ainsi sorti Prima Donna, son album consacré à Vivaldi qui réunit certains des plus beaux airs pour contralto du compositeur italien.

Mais avec ce concert de demain pour la biennale d’Art Vocal la chanteuse revient à ses premiers amours, les romantiques allemands. Accompagné du pianiste Inger Södergren, elle interprétera une série de lieder : ceux de Gustav Mahler Frühlingsmorgen, Erinnerung, et Rheinlegendchen, de Robert Schumann, Dichterliebe, op.48, de Johannes Brahms Fantaisies pour piano op. 116 et enfin ceux d’Hugo Wolf Fussreise, Nimmersatte Liebe, Begegnung, Das verlassene Mägdlein, Auf ein altes Bild, Verborgenheit, et Der Rattenfänge. Nathalie Stutzmann, dont la science du phrasé et l’intensité émotionnelle des interprétations sont particulièrement reconnues, devrait réjouir le public de la Cité de la Musique.

Le Samedi 25, la salle Pleyel accueillera quant à elle l'Orchestre Philharmonique de Strasbourg sous la direction de Marc Albrecht et le Czech Philharmonic Choir Brno. L'imposant et galvanisant chef d’orchestre allemand a toujours mis un point d’honneur à défendre le répertoire germanique.

Ils présenteront donc le Gurre-Lieder de Schönberg ; cette œuvre hors normes qui constitue l’un des sommets du post-romantisme, s'étend sur près de deux heures et monopolise un effectif gigantesque. Cinq voix solistes, dont la contralto Anna Larson, un récitant, un chœur d’hommes, un chœur mixte ainsi qu’un orchestre exceptionnellement fourni se partageront la scène de la salle Pleyel pour raconter l’histoire du roi Valdemar Ier du Danemark et de son amante, Tove.

Le site officiel de la Cité de la Musique

Le site officiel de la Salle Pleyel