Du 18 au 26 juin 2011 le parvis de La Défense accueillera la 34e édition de La Défense Jazz Festival : 8 jours de concerts gratuits qui lancent la saison d'été des festivals de jazz.

Depuis plus de 30 ans, le festival rassemble un public toujours plus nombreux et fidèle : ce sont quelques 40 000 spectateurs qui sont venus assister à la dernière édition. La Défense Jazz Festival propose une approche généreuse du jazz ouverte à tous les styles : rumba, jazz rock, afro-beat, funk, blues, soul, groove, rock des Balkans...

Cette année encore, on pourra assister à 26 concerts gratuits de musiciens venus des quatre coins du monde. La soirée d'ouverture du 18 juin propose ainsi une carte blanche à Manu Katché avec des invités de renom comme Sly Johnson, Finley Quaye et Erik Truffaz. Le 21 juin, une soirée Fête de la musique co-organisée avec DEFACTO réunira Patricia Bonner et Hindi Zahra. Enfin, le week-end de clôture accueillera 3 grandes stars du rock des Balkans, de l’afro beat et du funk : Emir Kusturica & The No Smoking Orchestra samedi 25 juin (première date en France), Keziah Jones solo acoustic (première date de sa tournée) et George Clinton & Parliament Funkadelic dimanche 26 juin.

La Défense Jazz Festival sera également l'occasion de soutenir les jeunes talents, groupes, solistes et compositeurs incarnant tous les courants de jazz dans le cadre du 34e Concours National de Jazz de La Défense, le plus ancien et le plus important de France. Dix formations se produiront le vendredi 24 et le samedi 25 juin dans l'après-midi.

Zoom sur deux artistes du festival :

- Ebo Taylor : Devenu dès les années 50 une figure du « highlife », ancêtre ghanéen de l’afrobeat, Ebo Taylor, 74 ans, a sorti en 2010 un album (Love and Death, Strut Records) dans lequel il célèbre notamment Kwame Nkurmah, dernier leader du Ghana. Son groove inspire jusqu’à Usher et Ludacris. Il jouera le mardi 21 juin à 12h.

- Manu Codjia : Guitariste extra-terrestre dont le talent éblouit depuis ses débuts, ancien lauréat du Concours de Jazz de La Défense, Manu Codjia a fini d’exploser dans le Baby Boom de Daniel Humair. Ses envolées félines et habitées estomaquent tant il fait corps avec son instrument, tel un Jimi Hendrix du jazz. Il passera le jeudi 23 juin à 12h.

Le site internet du festival

Découvrez notre rencontre-podcast avec Manu Codjia