Avec "My Name is Michael Holbrook", la star ne signerait-elle pas son album le plus... introspectif ?

Mika tombe le masque : après avoir effectué un long périple américain pour puiser dans ses racines, il a fini par retrouver Michael Holbrook (vrai nom de l’interprète des tubes Relax, Take It Easy et Grace Kelly).

Certes il reste fidèle aux fioritures musicales colorées et exubérantes qui ont fait sa réputation dans les années 2000, mais l’introspection inhérente à ce cinquième album intitulé My Name is Michael Holbrook engendre, par la force des choses, des sentiments intenses qui ne sont pas toujours agréables à regarder. Ainsi Mika n’hésite pas à aborder ce qu’il peut y avoir de plus négatif chez lui, comme la jalousie, dans Dear Jalousy, sur une production très 90s qui évoque les grands moments de Savage Garden.

MIKA - Sanremo

MIKAVEVO

Dans San Remo, malgré la forme très estivale et lounge, Mika évoque le regard trouble de l’adolescent timide qu’il était concernant sa sexualité. Quant au morceau Tiny Love, fresque lorgnant le style de Freddie Mercury, il parle du sentiment amoureux dans tout ce qu’il peut avoir de grand, mais aussi de minuscule.

MIKA - Tiny Love

MIKAVEVO

My Name is Michael Holbrook est également un hommage vibrant aux femmes. Celles de sa famille tout d’abord, dans Blue. De façon tragiquement corollaire, la ballade Paloma est dédiée à la sœur de Mika, décédée en 2010.

Et enfin, Platform Ballerinas encourage les femmes à vivre comme elles l’entendent : « Dancing like she loves it with her best dress on/Spinning, jumping, messing up her hair, but it doesn't matter ». L’album comporte donc une bonne dose d’espoir malgré tout, à l’image de I Went To Hell Last Night, un titre qui affirme que Dieu se glisse partout, y compris dans les moments les plus sombres de la vie.

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