Avec "My Finest Work Yet", le songwriter américain signe un beau trip de folk-rock anti-Trump...

Mais qu’est-il arrivé à Andrew Bird, lui qui nous habituait il y a peu à ses captations in situ avec sa série Echolocations encore inachevée ? Son nouvel album My Finest Work Yet, dont le fameux tableau La Mort de Marat de Jacques-Louis David (1793) inspire la pochette, est résolument politisé, encapsulé live en studio.

A la production, Paul Butler, fervent défenseur du son vintage, y apporte des airs de road trip folk-rock, à l’instar de ce Sisyphus très 60's. Il y a dans les paroles un manifeste contre l’Amérique de Trump – Bird a commencé à écrire post-élections. En musique, on retrouve l’oiseau au sommet de son art, confirmant avec une facilité déconcertante son intitulé plus humble que bravache.

Luxuriantes, charnues, élégantes, les mélodies de My Finest Work Yet nourries de vents, cordes, bois et piano dentellent une pop des plus savoureuse. Mis à part la ballade folk Bellevue Bridge Club, le violon, instrument fétiche de l’Américain, laisse sa place à une grande diversité instrumentale. C’est riche, bien produit, sans jamais être lourd. On ne peut que donner raison à Andrew Bird.

Andrew Bird - "I Forgot To Be Your Lover” feat Yola (Live From The Great Room SXSW)

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Andrew Bird - Sisyphus

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Andrew Bird - Manifest

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