Grand rendez-vous des amateurs de musique Hip-pop et electro, le festival Woodstower prendra place cette année du 30 Août au 2 Septembre à Lyon dans le Grand Parc Miribel Jonage. Maxime NOLY, programmateur de cet événement, à répondu quelques questions posées par Qobuz.

20e Edition du Festival Woodstower

- Pour les 20 ans du festival, avez-vous des rêves fous pour fêter ces années ?

On en a déjà réalisé un avec la venue de NTM pour le concert spécial le jeudi 30/08. On espère que le public répondra présent et que ce sera un moment fort de cette édition qui marquera un tournant pour la suite.

NTM © DR

- Comment avez-vous construit la programmation de cette 20e édition, qui se déroulera du 30 Août au 2 septembre 2018, et quel objectif vous étiez-vous fixé en la préparant ?

Pour cette 20ème on voulait marquer le coup avec une programmation exceptionnelle et notamment une tête d’affiche intergénérationnelle. Après cela, on poursuit dans notre lignée musiques actuelles mais pas seulement car nous proposons également de l'art de rue, du théâtre, de la danse, des animations et de nombreux projets de sensibilisation. Woodstower est un festival basé sur l'expérience du festivalier qui va au-delà de l'enchainement de concerts mais qui propose une immersion interactive durant tout le week-end. Aujourd'hui nous avons une programmation qui valorise 2 axes majeurs: hip-hop et électro. Autour de ces 2 piliers, on propose une belle diversité : pop, reggae, world, jazz, chanson. Nous nous attachons enfin à laisser une grande place à la scène locale (1/4 des artistes).

- Vous qui êtes le programmateur du festival Woodstower depuis plusieurs années, comment trouvez-vous que le public évolue au fil des années ?

En 2014, nous avions fait le choix de revoir le format du festival et de recentrer notre programmation autour du hip-hop et de la musique électronique, tout en gardant une diversité de proposition autour de ces 2 piliers. Nous avons pu observer un rajeunissement du public suite à cette évolution qui s’est vérifiée dans le temps même si nous avons gardé un large éventail de générations. Aujourd’hui, cette analyse est peut-être un peu moins vraie car ces deux styles prédominent dans tous les médias et touchent donc tous les publics. En parallèle on note un vrai développement du public hors région qui était relativement marginal chez nous par le passé.

- Comment expliquer chaque année le succès du Festival ?

Je le redis mais 2014 a été un tournant important pour le projet car nous avons fait le choix de recentrer le propos sur l’expérience du festivalier. Proposer une expérience globale avec des concerts, des animations, des spectacles, des lieux de convivialité et d’échange, des ateliers, des surprises, etc. Mettre le bien-être du festivalier au cœur du projet en soignant l’accueil, en pratiquant des tarifs accessibles, en sensibilisant le public à des thématiques qui nous sont chères. Cela nous a permis de fidéliser une grande partie du public qui vient passer un vrai moment de détente et de plaisir chez nous chaque fin d’été.

- A titre personnel et même si le choix est sans doute cornélien, quels sont les concerts que vous attendez le plus ?

Hormis NTM, Boris Brejcha est un artiste très attendu à Lyon. Il est très rare et ses performances embarquent systématiquement le public. Dans un tout autre style, on pourrait dire la même chose de Sons of Kemet, ce combo jazz/hip-hop/world à l’énergie contagieuse qui mêle les cuivres aux rythmiques déchaînées du batteur.

Sur la scène saint-denis, j’ai hâte de découvrir 47Ter ce jeune trio hip-hop français qui arrivent par les réseaux sociaux avec une importante fanbase mais qui donnera l’un de ses tout premiers concerts à Woodstower.

47 Ter petit prince © DR

Report Festival 2017

Festival Woodstower ( Association Woodstower)