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The Band|Northern Lights – Southern Cross

Northern Lights – Southern Cross

The Band

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Premier album de nouvelles chansons du Band en quatre ans, Northern Lights- Southern Cross marque la main mise du guitariste Robbie Robertson sur le groupe, en signant toutes les huit. Superbement enregistré sur une nouvelle console vingt quatre pistes dans leur propre studio en Californie où les musiciens ont immigré en octobre 1973, fatigués du « syndrome Woodstock », il soutient la comparaison avec leurs meilleurs albums, les deux premiers.

Après plus d’une année passée en tournée avec Bob Dylan, il était temps pour un nouvel album du groupe. Même s’ils sacrifient à la mode de l’électronique (synthesizer) au lieu de leurs instruments traditionnels non trafiqués, les cinq compères se régalent encore (pour peu d’années encore) à surprendre avec leurs harmonies originales, des sons différents, et un savoir-faire qui n’appartient qu’à eux dans toute l’histoire du rock. « Forbidden Fruit » débute l’album élégamment, avec un Levon Helm au chant principal qui semble appeler ses acolytes à se réveiller et produire enfin une œuvre commune et personnelle, Robertson y délivrant deux beaux courts solos de guitare. Richard Manuel est impérial au chant sur l’évocateur « Hobo Jungle », enchaîné avec le joyeux « Ophelia » et son atmosphère New Orleans typique des morceaux nostalgiques similaires dans les œuvres précédentes, toute en progression d’accords. Dès ce troisième morceau, on sait qu’on a retrouvé notre groupe américain chéri.

Et tout au long du reste, « l’orchestre » va nous régaler (notamment Robbie Robertson, décidément plus prolixe à la guitare) de sonorités diverses, et de chants interchangeables dont il possède seul le secret et la faculté. En plein milieu du disque l’illumine l’une des plus belles chansons jamais créées par le groupe, le grandiose « Acadian Driftwood » d’inspiration Cajun (avec Byron Berline au violon et Garth Hudson à l’accordéon), Richard Manuel, Levon Helm et Rick Danko se partageant les vocaux ; une magnifique évocation poétique et musicale de l’immigration des Acadiens de descendance française, et parabole sur toutes les diasporas. Occasion de noter ici le soin attentif toujours apporté par le groupe dans la séquence des morceaux ; le funky « Ring Your Bell » suit à merveille « Acadian Driftwood », enchaîné lui-même par la déchirante ballade chanson d’amour de six minutes « It Makes No Difference » passionnément chantée par Rick Danko. Robbie Robertson y brille une nouvelle fois, adaptant ses interventions à l’humeur de sa chanson, comme l’intervention finale de Garth Hudson au saxophone soprano.

Ce chef d’œuvre oublié se termine encore avec une progression d’accords assez complexe, « Rags And Bones », dont la mélodie continue chantée par Richard Manuel est contrebalancée par une mélodie différente jouée aux claviers par Garth Hudson, dont c’est décidément l’album du Band où sa présence est la plus importante. On aurait espéré que le Band nous surprenne ainsi encore pendant longtemps, mais l’avenir devait être sombre.



©Copyright Music Story 2016

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Northern Lights – Southern Cross

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1
Forbidden Fruit (Remastered 2001)
00:05:55

Ron McMaster, Mastering Engineer, StudioPersonnel - ROBBIE ROBERTSON, ComposerLyricist - The Band, Producer, MainArtist - Andrew Sandoval, Mastering Engineer, StudioPersonnel

℗ 2001 Capitol Records, LLC

2
Hobo Jungle (Remastered 2001)
00:04:09

Ron McMaster, Mastering Engineer, StudioPersonnel - ROBBIE ROBERTSON, Composer - The Band, Producer, MainArtist - Andrew Sandoval, Mastering Engineer, StudioPersonnel

℗ 2001 Capitol Records, LLC

3
Ophelia (Remastered 2000)
00:03:29

Ron McMaster, Mastering Engineer, StudioPersonnel - ROBBIE ROBERTSON, ComposerLyricist - The Band, Producer, MainArtist - Andrew Sandoval, Mastering Engineer, StudioPersonnel

℗ 2000 Capitol Records, LLC

4
Acadian Driftwood (Remastered 2000)
00:06:39

Byron Berline, Fiddle, AssociatedPerformer - Ron McMaster, Mastering Engineer, StudioPersonnel - ROBBIE ROBERTSON, Composer - The Band, Producer, MainArtist - Andrew Sandoval, Mastering Engineer, StudioPersonnel

℗ 2000 Capitol Records, LLC

5
Ring Your Bell (Remastered 2001)
00:03:51

Ron McMaster, Mastering Engineer, StudioPersonnel - ROBBIE ROBERTSON, Composer - The Band, Producer, MainArtist - Andrew Sandoval, Mastering Engineer, StudioPersonnel

℗ 2001 Capitol Records, LLC

6
It Makes No Difference (Remastered 2000)
00:06:30

Ron McMaster, Mastering Engineer, StudioPersonnel - ROBBIE ROBERTSON, ComposerLyricist - The Band, Producer, MainArtist - Andrew Sandoval, Mastering Engineer, StudioPersonnel

℗ 2000 Capitol Records, LLC

7
Jupiter Hollow (Remastered 2001)
00:05:16

Ron McMaster, Mastering Engineer, StudioPersonnel - ROBBIE ROBERTSON, Composer - The Band, Producer, MainArtist - Andrew Sandoval, Mastering Engineer, StudioPersonnel

℗ 2001 Capitol Records, LLC

8
Rags And Bones (Remastered 2001)
00:04:43

Ron McMaster, Mastering Engineer, StudioPersonnel - ROBBIE ROBERTSON, Composer - The Band, Producer, MainArtist - Andrew Sandoval, Mastering Engineer, StudioPersonnel

℗ 2001 Capitol Records, LLC

Chronique

Premier album de nouvelles chansons du Band en quatre ans, Northern Lights- Southern Cross marque la main mise du guitariste Robbie Robertson sur le groupe, en signant toutes les huit. Superbement enregistré sur une nouvelle console vingt quatre pistes dans leur propre studio en Californie où les musiciens ont immigré en octobre 1973, fatigués du « syndrome Woodstock », il soutient la comparaison avec leurs meilleurs albums, les deux premiers.

Après plus d’une année passée en tournée avec Bob Dylan, il était temps pour un nouvel album du groupe. Même s’ils sacrifient à la mode de l’électronique (synthesizer) au lieu de leurs instruments traditionnels non trafiqués, les cinq compères se régalent encore (pour peu d’années encore) à surprendre avec leurs harmonies originales, des sons différents, et un savoir-faire qui n’appartient qu’à eux dans toute l’histoire du rock. « Forbidden Fruit » débute l’album élégamment, avec un Levon Helm au chant principal qui semble appeler ses acolytes à se réveiller et produire enfin une œuvre commune et personnelle, Robertson y délivrant deux beaux courts solos de guitare. Richard Manuel est impérial au chant sur l’évocateur « Hobo Jungle », enchaîné avec le joyeux « Ophelia » et son atmosphère New Orleans typique des morceaux nostalgiques similaires dans les œuvres précédentes, toute en progression d’accords. Dès ce troisième morceau, on sait qu’on a retrouvé notre groupe américain chéri.

Et tout au long du reste, « l’orchestre » va nous régaler (notamment Robbie Robertson, décidément plus prolixe à la guitare) de sonorités diverses, et de chants interchangeables dont il possède seul le secret et la faculté. En plein milieu du disque l’illumine l’une des plus belles chansons jamais créées par le groupe, le grandiose « Acadian Driftwood » d’inspiration Cajun (avec Byron Berline au violon et Garth Hudson à l’accordéon), Richard Manuel, Levon Helm et Rick Danko se partageant les vocaux ; une magnifique évocation poétique et musicale de l’immigration des Acadiens de descendance française, et parabole sur toutes les diasporas. Occasion de noter ici le soin attentif toujours apporté par le groupe dans la séquence des morceaux ; le funky « Ring Your Bell » suit à merveille « Acadian Driftwood », enchaîné lui-même par la déchirante ballade chanson d’amour de six minutes « It Makes No Difference » passionnément chantée par Rick Danko. Robbie Robertson y brille une nouvelle fois, adaptant ses interventions à l’humeur de sa chanson, comme l’intervention finale de Garth Hudson au saxophone soprano.

Ce chef d’œuvre oublié se termine encore avec une progression d’accords assez complexe, « Rags And Bones », dont la mélodie continue chantée par Richard Manuel est contrebalancée par une mélodie différente jouée aux claviers par Garth Hudson, dont c’est décidément l’album du Band où sa présence est la plus importante. On aurait espéré que le Band nous surprenne ainsi encore pendant longtemps, mais l’avenir devait être sombre.



©Copyright Music Story 2016

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