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Pour patienter, il y eut quelques résidences d’artiste (dont Lorient), d’amicales participations (pour le compte des albums de Nour et de JP Nataf), un galop d’essai en tant que réalisateur (au côté d’Albin de la Simone et au bénéfice de Bastien Lallemant), des prestations remarquées sur des scènes musicales (où l’avait, entre autres, appelé Philippe Decouflé) et des ferraillages amicaux tout aussi scéniques (Rodolphe Burger).
Mais, toutes choses égales par ailleurs, on était sans nouvelles de Bertrand Belin depuis 2007 et La Perdue (lui-même successeur d’un premier album sans titre publié en 2005). Hypernuit, troisième opus, sort avec près d’un an de retard à cause (grâce à, plutôt) d’un label qui a pris en marche le train de ce qui n’était de prime abord qu’un projet d’auto-production : il y aurait en conséquence en France des structures favorisant la création artistique. Celui qui a débuté sa carrière professionnelle au sein d’un groupe de musique cajun revient donc, moins ivre des mots qu’il manipula jadis avec la maîtrise des vrais créateurs, plus économe pour tout dire mais également plus pertinent, désormais soucieux davantage et de son propre aveu, des syntaxes accidentées et de l’oralité.
D’une certaine manière, une plus grande attention à la simplicité de l’expression et à la recherche d’un nouveau classicisme, nourrie d’épure formelle. En outre, c’est une ribambelle de Bertrand Belin, en clones avoués, qui traverse les chansons de ce projet, naturellement profondément autobiographique, dans l’attente et la tentation, l’espoir et l’expectative. Le timbre de la voix, nonchalant jusqu’au pince-sans-rire, s’appuie parfois sur des rythmes entre pop et jazz mais le plus souvent prend son envol grâce à des orchestrations de chansons traditionnelles perverties par une pincée de sons étranges, le chapelet de quelques sombres claviers et le crissement de guitares faussement sages. S’appuyant sur l’assise offerte par la batterie de Tatiana Mladenovitch et Thibault Frisoni à la basse, Bertrand Belin écrit et interprète avec les sonorités d’aujourd’hui (et des troubles qui ne sont pas moins contemporains) des chansons comme on pouvait le faire jadis, avec la grâce méticuleuse d’artisan sûrs de leur propos.
Hypernuit, projet faussement modeste, s’épanouit dans une invention de chaque instant, en coup de pied ténu dans la fourmilière de la frilosité ambiante. Et, partant, se mute en entreprise couronnée de succès.
©Copyright Music Story 2015
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Bertrand Belin, Performer
2010 Cinq 7 / Wagram Music 2010 Cinq 7 / Wagram Music
Bertrand Belin, Performer
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Bertrand Belin, Performer
2010 Cinq 7 / Wagram Music 2010 Cinq 7 / Wagram Music
Chronique
Pour patienter, il y eut quelques résidences d’artiste (dont Lorient), d’amicales participations (pour le compte des albums de Nour et de JP Nataf), un galop d’essai en tant que réalisateur (au côté d’Albin de la Simone et au bénéfice de Bastien Lallemant), des prestations remarquées sur des scènes musicales (où l’avait, entre autres, appelé Philippe Decouflé) et des ferraillages amicaux tout aussi scéniques (Rodolphe Burger).
Mais, toutes choses égales par ailleurs, on était sans nouvelles de Bertrand Belin depuis 2007 et La Perdue (lui-même successeur d’un premier album sans titre publié en 2005). Hypernuit, troisième opus, sort avec près d’un an de retard à cause (grâce à, plutôt) d’un label qui a pris en marche le train de ce qui n’était de prime abord qu’un projet d’auto-production : il y aurait en conséquence en France des structures favorisant la création artistique. Celui qui a débuté sa carrière professionnelle au sein d’un groupe de musique cajun revient donc, moins ivre des mots qu’il manipula jadis avec la maîtrise des vrais créateurs, plus économe pour tout dire mais également plus pertinent, désormais soucieux davantage et de son propre aveu, des syntaxes accidentées et de l’oralité.
D’une certaine manière, une plus grande attention à la simplicité de l’expression et à la recherche d’un nouveau classicisme, nourrie d’épure formelle. En outre, c’est une ribambelle de Bertrand Belin, en clones avoués, qui traverse les chansons de ce projet, naturellement profondément autobiographique, dans l’attente et la tentation, l’espoir et l’expectative. Le timbre de la voix, nonchalant jusqu’au pince-sans-rire, s’appuie parfois sur des rythmes entre pop et jazz mais le plus souvent prend son envol grâce à des orchestrations de chansons traditionnelles perverties par une pincée de sons étranges, le chapelet de quelques sombres claviers et le crissement de guitares faussement sages. S’appuyant sur l’assise offerte par la batterie de Tatiana Mladenovitch et Thibault Frisoni à la basse, Bertrand Belin écrit et interprète avec les sonorités d’aujourd’hui (et des troubles qui ne sont pas moins contemporains) des chansons comme on pouvait le faire jadis, avec la grâce méticuleuse d’artisan sûrs de leur propos.
Hypernuit, projet faussement modeste, s’épanouit dans une invention de chaque instant, en coup de pied ténu dans la fourmilière de la frilosité ambiante. Et, partant, se mute en entreprise couronnée de succès.
©Copyright Music Story 2015
À propos
- 1 disque(s) - 16 piste(s)
- Durée totale : 01:03:04
- Artistes principaux : Bertrand Belin
- Label : Wagram Music - Cinq 7
- Genre : Chanson francophone
2010 Cinq 7 / Wagram Music 2010 Cinq 7 / Wagram Music
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