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Et, soudain, le silence se rompit : après un hiatus de plus de dix années, l’un des groupes de rock progressif majeurs de la planète reprend vie. Autour de la cheville ouvrière de cette résurrection, et seul membre permanent du combo, le bassiste Chris Squire, se pressent donc le claviériste Geoffrey Downes, le guitariste Steve Howe et le batteur Alan White, qui ont tous précédemment alimenté une incarnation de Yes.
C’est le Canadien Benoît David – tout simplement, dans un passé récent, membre d’un groupe spécialisé dans les reprises des créateurs de Close to the Edge au pays des kangourous - qui a la lourde tâche de remplacer l’emblématique Jon Anderson. Enfin, ce chatoyant retour vers le futur est complété par la présence de Trevor Horn, ancien membre de la confrérie, ici ligoté à la console de producteur.
Le moins que l’on puisse dire reste que Fly from Here n’avance pas masqué, album emballé comme il est dans une iconographie signée Roger Dean, graphiste qui a énormément fait pour l’imagerie de Yes. Et, surtout, avant de s’interroger sur le Yes dont il s’agit ici (pourquoi pas le retour des pop singers de « Owner of a Lonely Heart » ?), la pièce-titre enlève dès les premières mesures toute ambiguïté puisqu’il s’agit d’un long morceau (plus de vingt minutes) en six mouvements, élaborée dans la tradition du groupe (installation de l’atmosphère - exposé vocal - articulations suivantes offertes à plusieurs membres du groupe - retour au thème initial sur un tempo survitaminé).
Le son est naturellement sans défaut et les instrumentistes réalisent l’exploit de sonner selon ce que l’on sait d’eux mais avec un jeu nourri par les acquis technologiques de ces dernières années. Seul bémol au panorama : le chant, pour lequel David montre dans la moitié de ses interventions un déficit d’amplitude et dans l’autre moitié la tentation bien compréhensible de se rapprocher jusqu’au mimétisme de son prédécesseur. Les cinq autres chansons, majoritairement composées par le trio Squire, Horn, et Howe vont de la ballade luxueuse (« The Man You Always Wanted Me to Be ») à la révérence virtuose (« Into the Storm »), en passant par l’exercice d’auto-satisfaction à la limite du supportable (la partie de guitare acoustique, incluant un semblant de picking hors-sujet, de « Solitaire »).
Cette réserve mineure ne doit pas occulter les qualités intrinsèques de ce talentueux retour, d’autant que, par-delà les bien connues capacités techniques de chacun des instrumentistes, on éprouve vraiment le sentiment de goûter ici la production d’un groupe. Une authentique réussite d’un ensemble qui fut et qui, manifestement, est encore.
©Copyright Music Story 2015
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Yes, MainArtist
© 2019 Yes Records ℗ 2018 Yes Records
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Chronique
Et, soudain, le silence se rompit : après un hiatus de plus de dix années, l’un des groupes de rock progressif majeurs de la planète reprend vie. Autour de la cheville ouvrière de cette résurrection, et seul membre permanent du combo, le bassiste Chris Squire, se pressent donc le claviériste Geoffrey Downes, le guitariste Steve Howe et le batteur Alan White, qui ont tous précédemment alimenté une incarnation de Yes.
C’est le Canadien Benoît David – tout simplement, dans un passé récent, membre d’un groupe spécialisé dans les reprises des créateurs de Close to the Edge au pays des kangourous - qui a la lourde tâche de remplacer l’emblématique Jon Anderson. Enfin, ce chatoyant retour vers le futur est complété par la présence de Trevor Horn, ancien membre de la confrérie, ici ligoté à la console de producteur.
Le moins que l’on puisse dire reste que Fly from Here n’avance pas masqué, album emballé comme il est dans une iconographie signée Roger Dean, graphiste qui a énormément fait pour l’imagerie de Yes. Et, surtout, avant de s’interroger sur le Yes dont il s’agit ici (pourquoi pas le retour des pop singers de « Owner of a Lonely Heart » ?), la pièce-titre enlève dès les premières mesures toute ambiguïté puisqu’il s’agit d’un long morceau (plus de vingt minutes) en six mouvements, élaborée dans la tradition du groupe (installation de l’atmosphère - exposé vocal - articulations suivantes offertes à plusieurs membres du groupe - retour au thème initial sur un tempo survitaminé).
Le son est naturellement sans défaut et les instrumentistes réalisent l’exploit de sonner selon ce que l’on sait d’eux mais avec un jeu nourri par les acquis technologiques de ces dernières années. Seul bémol au panorama : le chant, pour lequel David montre dans la moitié de ses interventions un déficit d’amplitude et dans l’autre moitié la tentation bien compréhensible de se rapprocher jusqu’au mimétisme de son prédécesseur. Les cinq autres chansons, majoritairement composées par le trio Squire, Horn, et Howe vont de la ballade luxueuse (« The Man You Always Wanted Me to Be ») à la révérence virtuose (« Into the Storm »), en passant par l’exercice d’auto-satisfaction à la limite du supportable (la partie de guitare acoustique, incluant un semblant de picking hors-sujet, de « Solitaire »).
Cette réserve mineure ne doit pas occulter les qualités intrinsèques de ce talentueux retour, d’autant que, par-delà les bien connues capacités techniques de chacun des instrumentistes, on éprouve vraiment le sentiment de goûter ici la production d’un groupe. Une authentique réussite d’un ensemble qui fut et qui, manifestement, est encore.
©Copyright Music Story 2015
À propos
- 1 disque(s) - 12 piste(s)
- Durée totale : 00:52:47
- 1 Livret Numérique
- Artistes principaux : Yes
- Label : YES Records
- Genre : Pop/Rock
© 2019 Yes Records ℗ 2018 Yes Records
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