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Bert Jansch

Considéré à la fin des années 60 comme une sorte de Jimi Hendrix folk, Bert Jansch était encore, jusqu’à la fin de sa vie, vénéré par la jeune génération. De Devendra Banhart à Neil Young, en passant par Jimmy Page, Pete Doherty, Mazzy Star, My Bloody Valentine, Vetiver, Johnny Marr, Beth Orton ou même des Babyshambles, la liste de ses fans était sans fin…




Né le 3 novembre 1943 à Glasgow, en Ecosse, Bert Jansch se passionne d’abord pour les bluesmen et les folkeux comme Big Bill Broonzy, Brownie McGhee et Leadbelly. Après un voyage en France et au Maroc, il s’installe à Londres. C’est là, en 1965 qu’il publie son premier album sous son nom. Il rencontre son quasi double, un certain John Renbourn, lui aussi mythique guitariste de cette scène folk. Les deux hommes enregistrent d’ailleurs ensemble sous le nom de Bert & John.




En 1967, ils fondent Pentangle, qui deviendra vite l’un des groupes phares du revival folk anglais. L’aventure durera jusqu’en 1973. Bert Jansch retournera alors à sa carrière solo, enregistrant régulièrement de nombreux disques. Mais sa consommation démesurée d’alcool l’embarque aux frontières de la mort. Notamment en 1987 où il est hospitalisé d’urgence, obligé de s’engager dans une cure draconienne.




Bert Jansch n’est alors plus qu’une légende un peu oubliée lorsque son nom refait surface à la fin des années 90, remontant de temps à autre sur scène. Son aura étant intact, il est même contacté par Bernard Butler, l’ancien guitariste de Suede, pour quelques concerts en 2002. L’année suivante, Jansch fête son soixantième anniversaire en concert, sur la scène du Queen Elizabeth Hall de Londres. En 2005, de nouveaux soucis de santé, au cœur notamment, le renvoie à l’hôpital.




En 2006, Bert Jansch est à nouveau debout et prépare un nouvel album, The Black Swan, qu’il concocte entouré de jeunes musiciens tels que Beth Orton et Devendra Banhart. En 2007, il apparaît aux côtés des Babyshambles sur Shotter's Nation, jouant de la guitare acoustique sur The Lost Art Of Murder. Il accompagne même Pete Doherty sur scène le temps pour quelques concerts.




Blues, folk, jazz, classique et rock, Jansch a toujours revendiqué une ouverture d’esprit totale, mangeant tous les sons. « Oui c'était vraiment de la fusion, se souvenait-il en 2006.Ça allait de Ravi Shankar à Davy Graham, le premier à vraiment avoir fusionné les genres chez les guitaristes. Surtout lorsqu'il jouait avec une chanteuse folk traditionnelle comme Shirley Collins. Rock psyché, ragas indiens, jazz, ce qu'il faisait était étonnant. C'était mon idole ! Avec également Charles Mingus et Woody Guthrie. »




On compara également souvent Jansch à Dylan. « C'était un peu mon homologue américain… En même temps, à l'époque, dès qu'un truc venait des Etats-Unis, on se disait « ça doit être bien ». Paul Simon faisait aussi des choses intéressantes… Quand Dylan s'est éloigné du folk, ça ne m'a pas choqué du tout. Au contraire ! Sa musique, acoustique ou électrique, reste la musique de Dylan. »




Une belle publicité pour Bert Jansch vint de Neil Young. Le songwriter canadien a toujours cité le guitariste écossais comme l’une de ses grandes idoles. « J'ai écouté Neil Young pendant pas mal de temps sans savoir qui c'était, racontait Jansch. C'est mon voisin qui passait ses disques en boucle, et je ne savais pas qui était ce chanteur. Il aimait également beaucoup J.J. Cale… Bref, ce voisin m'a fait découvrir pas mal de musiciens qui me revendiquaient comme influence… »




Jansch décède le 5 octobre 2011 des suites d’un cancer. Le guitariste écossais était âgé de 67 ans.


© MZ / Qobuz

Discographie

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