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Le numéro d’opus de cet Octuor – Op. 103 – ne doit pas induire le mélomane en erreur : c’est là une numérotation d’éditeur, qui ne reflète pas la réalité chronologique, puisque ledit Octuor date en réalité de 1792, l’époque à laquelle le jeune et encore timide Beethoven avait rencontré Haydn à Bonn et décidé de s’installer à Vienne, une métropole autrement foisonnante en termes culturels que sa ville natale. L’Octuor est une sorte de grande sérénade pour vents selon l’effectif assez classique : deux hautbois, deux clarinettes, deux bassons, deux cors. Mais, jeune ou pas jeune, Beethoven s’enhardit déjà à explorer les limites des instruments, en particulier des cors qu’il sollicite au-delà de ce qui était alors considéré comme raisonnable ; le tout dans une ampleur quasi-symphonique. Le Rondino, lui aussi en mi bémol majeur comme l’Octuor, date de 1793 et l’on pense généralement qu’il a été envisagé comme un mouvement supplémentaire ou alternatif pour l’Octuor. Notez que Beethoven conçut une certaine estime pour son Octuor puisque, en 1795, il le retravailla pour en faire son premier Quintette à cordes. Attention, quand même : cet enregistrement comporte une petite facétie dans le deuxième mouvement, à savoir une cadence improvisée dans laquelle l’ensemble Il Giardinello introduit quelques thèmes de la Pastorale. C’est de l’ordre du clin d’œil, n’allez pas imaginer que Beethoven avait déjà prémédité sa Sixième symphonie en 1792 ; la partition ne comporte rien du genre, seulement le point d’orgue autour duquel il est d’usage de broder un peu... Quant au Quintette pour piano et vents, il date déjà de 1797, une œuvre de la première maturité donc, ce bouillonnement qui donnerait bientôt naissance aux premiers concertos, aux premières symphonies. Certes, Mozart n’est pas encore trop loin, mais qu’importe, on entend clairement que c’est déjà du Beethoven. Aux instruments pour cet enregistrement, Il Giardinello qui joue selon les techniques d’époque avec instruments en conséquence ; ainsi pour le Quintette Arthur Schoonderwoerd joue-t-il sur un pianoforte. Enregistré à Anvers en avril 2014. © SM/Qobuz
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Ludwig van Beethoven, Composer - Marcel Ponseele, Conductor - il Gardellino, Ensemble, MainArtist
(C) 2016 Musurgia BVBA (P) 2016 Musurgia
Ludwig van Beethoven, Composer - Marcel Ponseele, Conductor - il Gardellino, Ensemble, MainArtist
(C) 2016 Musurgia BVBA (P) 2016 Musurgia
Ludwig van Beethoven, Composer - Marcel Ponseele, Conductor - il Gardellino, Ensemble, MainArtist
(C) 2016 Musurgia BVBA (P) 2016 Musurgia
Ludwig van Beethoven, Composer - Marcel Ponseele, Conductor - il Gardellino, Ensemble, MainArtist
(C) 2016 Musurgia BVBA (P) 2016 Musurgia
Ludwig van Beethoven, Composer - Marcel Ponseele, Conductor - il Gardellino, Ensemble, MainArtist
(C) 2016 Musurgia BVBA (P) 2016 Musurgia
Ludwig van Beethoven, Composer - Marcel Ponseele, Conductor - Arthur Schoonderwoerd, MainArtist - il Gardellino, Ensemble, MainArtist
(C) 2016 Musurgia BVBA (P) 2016 Musurgia
Ludwig van Beethoven, Composer - Marcel Ponseele, Conductor - Arthur Schoonderwoerd, MainArtist - il Gardellino, Ensemble, MainArtist
(C) 2016 Musurgia BVBA (P) 2016 Musurgia
Ludwig van Beethoven, Composer - Marcel Ponseele, Conductor - Arthur Schoonderwoerd, MainArtist - il Gardellino, Ensemble, MainArtist
(C) 2016 Musurgia BVBA (P) 2016 Musurgia
Chronique
Le numéro d’opus de cet Octuor – Op. 103 – ne doit pas induire le mélomane en erreur : c’est là une numérotation d’éditeur, qui ne reflète pas la réalité chronologique, puisque ledit Octuor date en réalité de 1792, l’époque à laquelle le jeune et encore timide Beethoven avait rencontré Haydn à Bonn et décidé de s’installer à Vienne, une métropole autrement foisonnante en termes culturels que sa ville natale. L’Octuor est une sorte de grande sérénade pour vents selon l’effectif assez classique : deux hautbois, deux clarinettes, deux bassons, deux cors. Mais, jeune ou pas jeune, Beethoven s’enhardit déjà à explorer les limites des instruments, en particulier des cors qu’il sollicite au-delà de ce qui était alors considéré comme raisonnable ; le tout dans une ampleur quasi-symphonique. Le Rondino, lui aussi en mi bémol majeur comme l’Octuor, date de 1793 et l’on pense généralement qu’il a été envisagé comme un mouvement supplémentaire ou alternatif pour l’Octuor. Notez que Beethoven conçut une certaine estime pour son Octuor puisque, en 1795, il le retravailla pour en faire son premier Quintette à cordes. Attention, quand même : cet enregistrement comporte une petite facétie dans le deuxième mouvement, à savoir une cadence improvisée dans laquelle l’ensemble Il Giardinello introduit quelques thèmes de la Pastorale. C’est de l’ordre du clin d’œil, n’allez pas imaginer que Beethoven avait déjà prémédité sa Sixième symphonie en 1792 ; la partition ne comporte rien du genre, seulement le point d’orgue autour duquel il est d’usage de broder un peu... Quant au Quintette pour piano et vents, il date déjà de 1797, une œuvre de la première maturité donc, ce bouillonnement qui donnerait bientôt naissance aux premiers concertos, aux premières symphonies. Certes, Mozart n’est pas encore trop loin, mais qu’importe, on entend clairement que c’est déjà du Beethoven. Aux instruments pour cet enregistrement, Il Giardinello qui joue selon les techniques d’époque avec instruments en conséquence ; ainsi pour le Quintette Arthur Schoonderwoerd joue-t-il sur un pianoforte. Enregistré à Anvers en avril 2014. © SM/Qobuz
À propos
- 1 disque(s) - 8 piste(s)
- Durée totale : 00:54:34
- 1 Livret Numérique
- Artistes principaux : Il Gardellino
- Compositeur : Ludwig van Beethoven
- Label : Passacaille
- Genre : Classique
(C) 2016 Musurgia BVBA (P) 2016 Musurgia
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