Cette semaine ce n'est pas un direct, non, ce ne sont pas deux directs, non, ce sont carrément trois directs de Berlin que vous pourrez déguster trois jours de suite ! Certes, certes, les deux premiers sont du Philharmonique de Berlin tandis que le dernier est de la Jeune Philharmonie allemande, mais quand même...

Deuxième semaine de l'intégrale symphonique Schumann-Brahms proposée par le Philharmonique de Berlin et Rattle : on ne chôme pas au 1, rue Herbert-von-Karajan ces derniers temps, même s'il est vrai que ces œuvres font tellement partie du répertoire de l'Orchestre qu'il les joue sans doute les doigts dans le nez, les yeux fermés et par cœur... Les quatre de Brahms ont toutes été données voici moins d'un an, tandis que les quatre de Schumann ont carrément fait l'objet du premier album paru sous le label-maison du Philharmonique, Berliner Philharmoniker Recordings, d'après des enregistrements en public récents.

Notez que la Quatrième de Schumann sera donnée dans la version initiale de 1841, plus rarement jouée que l' "habituelle" de 1851. Ce qui fait qu'en réalité et sous cette forme de 1841, ladite quatrième est chronologiquement la deuxième, mais Rattle l'a malgré tout couplée à la Quatrième de Brahms. Eventuellement aurait-il été encore plus instructif pour le public que l'on couplât les symphonies dans l'ordre de leur composition plutôt que celui, artificiel, de leur trompeuse numérotation, afin de comparer les évolutions réelles dans le temps de chacun des compositeurs. La prochaine fois peut-être.

La série Schumann-Brahms a lieu à 20h, veuillez prendre bonne note de l'horaire puisqu'à partir de cette saison, les concerts sont donnés qui à 19h, qui à 20h.

Troisième concert de la semaine retransmis en direct par la Salle de concerts numérique : samedi 27 septembre à 19h, la Jeune philharmonie allemande, dirigée par Lothas Zagrosek, nous propose La Mer de notre Debussy national, le Concerto pour violoncelle de Lutosławski avec en soliste Truls Mørk, Aquibla du compositeur espagnol José María Sánchez-Verdú (* 1968) et pour finir, le bonbon orchestral des bonbons orchestraux, Don Juan de Richard Strauss - contraste radicalissime avec La Mer qui débute le concert ! La Jeune Philharmonie allemande saura-t-elle naviguer entre la mer bretonne de Debussy, la Baltique de Lutosławski, la Méditerranée de Sánchez-Verdú et le lac de Starnberg proche de Munich, si cher à Strauss ? A vous de le découvrir dans la Salle de concerts numérique !

La saison complète 2014-2015 du Philharmonique de Berlin, sujette à d'éventuelles petites modifications dont nous vous tiendrons informés au jour le jour

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NOUVEAU dans les archives : Les concerts de Karajan !