Quelques jours après la sortie de son deuxième album, l’impeccable Head In The Dirt (disponible en Qualité Studio Masters !), Hanni El Khatib prendra d’assaut la scène parisienne du Trabendo, mercredi 29 mai. Plus tard cet été, le Californien fera escale le 1er Juin à Nantes au Stereolux puis le 20 juillet au Festival des Vieilles Charrues.
Produit par Dan Auerbach des Black Keys, Head In The Dirt surfe entre le rock garage pur et dur et des sensations audibles chez Jack White. Après Will The Guns Come Out à l’énergie punk exacerbée, aux guitares évidemment furieuses, à la batterie préhistorique et aux compos sans velléités de pseudo modernité, Hanni El Khatib prouve ici qu’il excelle dans le brutal, le basique, l’efficace !
Après avoir grandi à San Franscisco, ce fils d'immigrants palestiniens et philippins nourri au cocktail Molotov du skateboard, du punk rock et de l'Americana des années 50 et 60 a jeté l’ancre à Los Angeles. Il est le premier américain de sa famille. Cheveux gominés, il s'est forgé une solide réputation sur scène au fil de ses performances viscérales où il parvient à conquérir un public non averti qui se surprend pourtant à hocher sauvagement de la tête. Accompagnés du jeu implacable du batteur Nicky Fleming-Yaryan, ses live sont des moments de pur grabuge sonore.
Influencé par tous les pionniers du rock et du rhythm’n’blues (Johnny Burnette, Sam Cooke, Johnny Cash), Hanni El Khatib a créé un univers musical correspondant à sa vision, savant cocktail de blues, rock garage, soul, folk & doo wop. Homme de goût (il collectionne les vieilles voitures et les crans d'arrêt), il est capable de s'émouvoir et s'imprégner de la tonalité particulière d'une guitare ou du son feutré d'un ampli. En conjuguant la bonne vieille Amérique avec les méthodes d'enregistrement contemporaines, le bonhomme réconcilie le passé et le présent pour créer une musique assez intemporelle.
