Le 9 février 2015, Les Dissonances interprètent Mendelssohn, Ligeti et Sibelius à la Philharmonie de Paris, pour une soirée à la fois romantique et contemporaine. Gagnez des places avec Qobuz !

Le 9 février 2015 à 20h30, la Philharmonie de Paris fait vibrer les cordes des Dissonances avec un programme aussi bien populaire qu’érudit. Les Dissonances commencent les hostilités avec l’ouverture du Songe d’une nuit d’été de Mendelssohn, un morceau qui tricote, si l’on peut dire, et poursuivent leur course effrénée dans une orchestration recherchée. S’ensuit le Quatuor à cordes n°1 de Ligeti, de 1953-54, composé à Budapest et qui s’inspire du modernisme bartókien, ingénieusement appelé Métamorphoses nocturnes en raison de la transformation constante des cellules rythmico-mélodiques au cours des sept sections de l’œuvre. Enfin, le sublime Concerto pour violon de Sibelius avec David Grimal en soliste viendra clore le concert pour se placer entre le romantisme et la modernité à travers une virtuosité toujours surprenante.

L’ensemble de David Grimal garde son identité en performant un concert provoquant la rencontre de deux mondes disparates. Les Dissonances, rappelons-le, sont avant tout le fruit de rencontres et de passions au service d’un idéal commun, une collaboration fondée sur la recherche de l’excellence et du partage. Sans chef d’orchestre depuis leur création en 2004, le collectif reste fidèle à son souci de diversité.

Attention ! fin du jeu-concours le 4 février 2015.

Œuvre d’un prodige âgé seulement de dix-sept ans, l’Ouverture du Songe d’une nuit d’été déploie ses cordes immatérielles, dans une atmosphère toute féerique. Cent-vingt ans plus tard, on peut retrouver certains échos mendelssohniens dans quelques bruissements impalpables du Quatuor n°1 de Ligeti. Page d’un seul tenant, elle se distingue pourtant avant tout par son caractère symphonique puissamment charpenté et doit beaucoup au Bartók du Quatuor n°4.

Les Dissonances © Benoît Linerot

Règlement complet ici.