Rencontre en couleurs avec le grand empêcheur de tourner en rond du jazz à l’occasion du second volet de son projet Baby Boom.

Insatiable, intarissable, immanquable, Daniel Humair est toujours sur tous les fronts. Et ses projets s’enchaînent, éclectiques et pluriels, sans que l’exigence et la rigueur quittent les sommets d’une certaine perfection. La « rigueur Humair » est une philosophie de liberté (logique, c’est du jazz…), un univers de dialogue (logique, c’est du jazz…) et une vaste tanière d’évènements harmoniques et rythmiques passionnants (logique, c’est du jazz…). Cette fois, l’helvète beintre-patteur (batteur + peintre) réactive son embardée transgénérationnelle de 2002 : Baby Boom avec les souffleurs Christophe Monniot et Matthieu Donarier, le guitariste Manu Codjia et le contrebassiste Sébastien Boisseau. A l’époque, Humair s’était en effet entouré de confrères bien plus jeunes que lui, ses élèves pour la plupart, pour un résultat foisonnant. Six ans plus tard, tout le monde a grandi, mûri et le patriarche propose aux intéressés une suite tout aussi fougueuse et aventurière baptisée Bonus Boom.

Avant de monter sur la scène du Sunside-Sunset avec « ses jeunes », un soir d’octobre 2008, Daniel Humair décortique avec la verve qu’on lui connait ce Baby Boom devenu Bonus Boom.

Le site de Daniel Humair

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