Avec "aubades", le pianiste québécois embarque le néo classique sur des sentiers diversifiés et s'entoure pour la première fois d'un ensemble de 12 musiciens, dirigé par Nicolas Ellis, assistant de Yannick Nézet-Séguin...

Dans la myriade de musiciens contemporains s’illustrant dans le genre du piano néo-classique, dénudé et méditatif, Jean-Michel Blais tente au moins sur son nouvel album aubades, publié par le label Mercury KX, une voie plus diversifiée en termes d’ambiances sonores. Le prélude introductif (murmures, absinthe) se rapproche, tant dans le mélisme mélodique que dans la présence d’instruments non « électriques » (un ensemble de douze musiciens est à ses côtés), d’un certain courant pop où la simplicité de l’émotion n’empêche pas une réelle imagination dans l’écriture.

Jean-Michel Blais - passepied

Jean-Michel Blais

On pense parfois aux divagations évanescentes d’une Susanne Sundfør. C’est pourtant quand le piano reste l’élément réellement conducteur (if you build it, they will come, absinthe) du discours de ces onze aubades que le message de Blais se nimbe d’une réelle et sincère poésie.

Jean-Michel Blais - doux (Visualiser)

JeanMichelBlaisVEVO

En 2018, Qobuz rencontrait Jean-Michel Blais à l'occasion de la sortie de son album Dans ma main, un disque Qobuzissime ! Interview et session exclusive à revoir ici :

Jean-Michel Blais : Qobuz interview

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Jean-Michel Blais : Qobuz session

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