Avant ses concerts parisiens des 1er et 2 février au Vingtième Théâtre, Anna Prucnal se raconte. Unique, vibrante, avec rires et larmes, claques et caresses…

La Prucnal ! Ce fameux « La » qu’on épingle au poitrail de ces charismatiques femmes, qu’elles fussent Magnani ou Callas… L’insaisissable Anna Prucnal est évidemment de ces lauréates. Insaisissable comme sa carrière qui mêle chant, théâtre et cinéma sans réelles frontières… Un aller simple Varsovie – Paris où les escales ont pour noms Federico Fellini, Georges Wilson, Jean-Louis Barrault, Lucian Pintilie, Jacques Lassalle, Roger Vadim, Dušan Makavejev, Andrzej Wajda, Michel Deville ou, plus près de nous, Mathieu Amalric. Evidemment, Anna Prucnal c’est avant tout ces chansons à vif. Ces cris de sang. De larmes. Et de tripes, qu’elle est l’une des rares à savoir lancer à la gueule de son public sans sombrer dans le ridicule que ce genre de numéro d’équilibriste de la vie peu facilement engendrer. Lundi 1er et mardi 2 février, elle montera sur la scène du Vingtième Théâtre, dans le 20e arrondissement de Paris, pour livrer un vibrant spectacle intitulé Chansons et contre-chansons pour Anna signé Jean Mailland, l’homme de sa vie… Rencontre unique avec La Prucnal, « son » Jean et… quelques gouttes de vodka !

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