Rencontre avec le grand violoncelliste allemand qui alterne pyrotechnie et profondeur en un claquement de doigt et dont le goût pour les partitions oubliées rend le personnage encore plus attachant.

Alban Gerhardt était à Paris, il y a quelques jours, pour offrir au public du Théâtre de la Ville, entre autres, l’étonnante Sonate pour violoncelle & piano en mi majeur, op. 47 de Charles Valentin Alkan, merveille oubliée comme la majorité des œuvres de ce musicien vraiment trop secret et misanthrope, dont on commence lentement à découvrir le génie hors pair…

Un sommet de complicité avec le pianiste Steven Osborne à retrouver sur l’album que les deux hommes viennent de publier chez Hyperion et qui met une fois de plus en exergue le talent du violoncelliste allemand. La faculté de Gerhardt de passer de la pyrotechnie à la profondeur en un claquement de doigt en fait un musicien renversant encore trop confidentiel qui se confie (en français !) à Qobuz, quelques heures avant de monter sur scène.

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