7 ans après un premier album sur Trapez, le madrilène Alex Under est de retour au long format, cette fois sur Soma. Délaissant une techno druggy et dancefloor où il n’a plus rien à prouver, il signe avec La Maquina De Bolas un manifeste en 8 actes de techno deep, expérimentale et à la structure plutôt minimale - pour situer, on peut trouver ici une certaine filiation avec le mythique Consumed de Plastikman -, que ce soit dans l’introspection servie par les basses étouffées de Bola 2, 3 et 4, les échos acid de Bola 5 ou le vrombissement angoissé et pesant de Bola 7, point final amené avec brio par les pistes précédentes. C’est en effet en l’écoutant du début à la fin que La Maquina De Bolas magnétise l’auditeur, notamment grâce à quelques séquences redondantes bien placées, faisant office de fil conducteur. Un travail de production remarquable, notamment sur les sub-bass, qui prend toute sa dimension sur un système son digne de ce nom.
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