Un récital du pianiste virtuose cubain de 1987...

Peut-on être trop virtuose ? Pour les critiques, le pianiste Jorge Bolet, l’était. Un temps tout du moins. Parce qu’après ses soixante ans, le manque d’intérêt qu’on manifestait pour le musicien devînt engouement et il fut alors considéré comme un grandiose pianiste dans la musique romantique, notamment grâce à ses interprétations de Liszt, le compositeur à qui il doit sa renommée. Ici, voici le pianiste cubain en avril 1987, tout juste trois ans avant sa mort. Il est en récital au Georgia Pacific Center Auditorium à Atlanta, la technique intacte. À son programme, Liszt bien sûr avec la Ballade No. 2, Dante Sonata et Venezia e Napoli (Gondoliera, Canzonetta, Tarantella) mais aussi Chopin avec la Ballade No. 4. Plus d’une heure d’un récital des plus intenses ...