« Pardonnez-moi, la vie m'est insupportable » Ce mot, Dalida le laissa à celles et ceux qui l’aimaient. Il y a 25 ans, dans la nuit du 2 au 3 mai 1987, Iolanda Cristina Gigliotti de son vrai nom mettait fin à ses jours dans sa maison de la rue d'Orchampt, à Montmartre, en avalant de nombreux barbituriques. Elle est inhumée le 7 mai au cimetière de Montmartre… Si avec le temps va tout s’en va comme disait l’autre (et comme elle le chantera), il reste encore aujourd’hui des musiques et des images entrées dans le patrimoine de la chanson comme du cinéma. On appelle cela un mythe en général. Un mythe arc-en-ciel qui fera de Dalida une chanteuse (vraiment) populaire comme une actrice malheureusement sous employée (sublime dans Le Sixième Jour de Youssef Chahine quelques mois avant sa mort). Toute sa vie, ses moments beaux et forts comme ses drames personnels et ses cicatrices intérieures multiples, elle les chantera avec naturel et conviction, sincérité et émotion. Un vaste torrent qui la fera passer du kitch au sublime, de la chanson quasi-réaliste au disco le plus endiablé.
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