L'événement eurolien invitera les 24, 25, 26 septembre, et les 1er et 3 octobre, tous les amoureux d'art lyrique à écouter quelques-unes des plus grandes voix interpréter des monuments de l'opéra.
Madame Butterfly, sixième opéra signé Puccini, investira le théâtre de Chartres avec une distribution prestigieuse. La soprano Noriko Urata incarnera Cio-Cio-San, et sera accompagnée de l’Orchestre Prométhée sous la baguette de Pierre-Michel Durand.
L’opérette fera également son entrée à Dreux avec Monsieur Choufleuri restera chez lui le... et Pomme d’Api d'Offenbach le samedi 25 septembre, avec la soprano Pauline Courtin, le baryton Lionel Peintre, les ténors Jean-Michel Cabrol et Jacques Lemaire, et le pianiste Thomas Palmer, dans une mise en scène de Yves Coudray.
La programmation fera la part belle au répertoire sacré avec Brahms et son œuvre monumentale, la plus longue jamais écrite par le compositeur, le Requiem allemand op. 45 (24 septembre), qui convoquera l’orchestre et le chœur de l’Opéra de Tours, et deux solistes, la soprano Anna Kasyan et le baryton Johannes Von Duisburg. Ainsi que La Petite messe solennelle de Gioacchino Rossini en clôture des Journées lyriques le 3 octobre, en compagnie de Géraldine Casey (soprano colature), Marie Gautrot (soprano), David Ghilardi (ténor), Nicolas Rigas (baryton), de Stéphane Puc à l’accordéon, Christine Lajarrige au piano, et du Chœur Vittoria Ile-de-France sous la direction de Patrick Marco.
Également au programme, une conférence musicale autour de l’œuvre de Chopin, « L'impossible amour », animée par le pianiste Olivier Moulin et la récitante Eve Ruggiéri (également directrice artistique du festival), le 26 septembre, qui évoquera les amours compliquées du compositeur, de la relation qu’il eut avec ses deux fiancées en passant par les huit années passées aux côtés de George Sand.
Les Journées Lyriques nous immergeront le 1er octobre dans l’univers du souvenir, par l’intermédiaire de la figure de Marcel Proust. Un concert aura lieu en l’église d'Illiers-Combray, ville qui l’accueillit enfant lorsqu’il passait la majeure partie de ses vacances chez sa tante à déguster des madeleines. Madeleines aujourd’hui indissociables de l’œuvre proustienne, Du côté de chez Swann (A la Recherche du temps perdu). Pour rendre hommage à l’amour que portait Proust à l'église d'Illiers, vont s'y donner rendez-vous Gounod, Fauré, Debussy, Brahms, Massenet et Mozart, autant de répertoires portés par Cécile Perrin (soprano), Natalia Golovchanskaya (piano) et Ève Ruggiéri (récitante).